Ang Thong et le plus grand Bouddha de Thaïlande

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Oui, le titre de cet article fait un peu conte de fée, j’avoue ! A une quarantaine de kilomètres d’Ayutthaya, se trouve un endroit dont beaucoup de touristes étrangers ignorent l’existence mais que presque que tous les Thaïlandais connaissent: le Wat Muang à Ang Thong. C’est le temple qui possède le plus grand Bouddha de Thaïlande !

wat muang

Le Bouddha du Wat Muang est le plus grand de Thaïlande (95 mètres)

Nouvelle petite grâce matinée, petit déj agréable à se délecter du jus de goyave de notre guesthouse et on reprend les vélos pour aller au marché en ville acheter des des noix de cajou, mon pêché mignon et se faire un repas pas très thaï, chez Pizza Compagny.

Le matin, on avait demandé à la gérante du Baan Tye Wang, comment se rendre à Ang Thong. Comme je m’y attendais, elle nous avait conseillé de louer les services d’un chauffeur, y aller en transports étant un peu compliqué. Faisable, c’est sûr mais pas pratique pratique. Elle nous a proposé une voiture avec chauffeur pour aller là-bas, nous attendre et nous ramener pour 800 THB (20 euros environs). Pour deux c’est raisonnable et je sais que le Wat Muang va plaire à mon amie.

Ponctuel, notre chauffeur arrive à 14h et nous salue d’un « bonjour » en Français dans le texte. Bon, il ne sait dire que ça et « comment ça va ? » mais on apprécie l’effort. Pendant le trajet, il est assez peu bavard et mon amie s’endort sur la banquette arrière. Quelques minutes avant d’arriver, on aperçoit le grand Bouddha assis de loin. Il semble nous attendre de pied ferme.

Le chauffeur se gare à l’ombre. On sort de la voiture. Petit choc thermique entre le véhicule climatisé et l’air extérieur. le soleil tape particulièrement fort cet après-midi. On ne perd pas de temps, on se dirige de suite vers l’immense statue. On se déchausse au bas de l’escalier qui y mène et on le grimpe vite car ses marches dorées par le soleil sont brûlantes. Et nous voilà devant le Bouddha le plus grand de Thaïlande. Face à ses 95 mètres de haut, on se sent tout petits !

wat muang

On est petits sous la main du Bouddha

Comme toujours au Wat Muang, les gens défilent au dessous de la main de la statue pour faire un voeu, une prière et… un selfy bien sûr ! 😉 On se plie à cette tradition mais surtout, on reste assis à l’ombre à observer les gens. C’est amusant de les voir passer de la ferveur religieuse à celle des réseau sociaux et des photos souvenirs narcissiques. On est quasiment les seuls étrangers. Les Thaïlandais viennent en famille. Les parents portent leurs enfants pour qu’ils parviennent à toucher la main du Bouddha.

wat muang

Prière au Wat Muang

Le reste du Wat Muang est moins impressionnant mais intéressant tout de même. Déjà pour ses statues de plâtres représentants une sorte d’enfer et des fantômes mais aussi pour ses autres bâtiments. Il y a aussi un « fat Bouddha » avec un trou au niveau du nombril. Il est de tradition de se mettre devant et de tenter de jeter une pièce dedans. Un jeu d’adresse qui change des dons habituels.

Retour, sur le parking, la voiture n’est plus là, le chauffeur non plus.
Je pourrais paniquer mais je sais que les Thaïlandais sont dignes de confiance et que notre conducteur et son carrosse climatisé sont bien là, ils vont revenir très vite. D’autant qu’on ne l’a pas encore payé ! En Thaïlande, en général, pour ce genre de choses, on paie à la fin. Et effectivement, au bout de 3 minutes, notre chauffeur apparaît.

Le retour est un peu moins silencieux. On parle de notre visite, d’Ayutthaya, de la France…

Demain, direction Sukhothai. On a réservé nos billets de bus dans une agence locale. Un tuk-tuk viendra nous chercher et nous amener à la station de bus.

Ayutthaya à vélo (en empruntant les bacs)

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C’est vraiment agréable de visiter Ayutthaya à vélo. Agréable et facile ! Car s’il y a bien une rivière qui entoure le centre, il y a plusieurs endroits, où l’on peut prendre un bac avec son vélo pour 10 THB. Ca permet de traverser et de continuer sur l’autre rive. Pour moi c’est la meilleure façon de visiter Ayutthaya. Même si les gens pressés, préfèreront peut-être louer les services d’un tuk-tuk à la journée (ça coûte en moyen 400-500THB).

Wat Yai Chai Mongkhon

Le Wat Yai Chai Mongkhon

Pour ce 2ème jour, dans l’ancienne capitale florissante du Royaume de Siam, on a enfourché à nouveau nos fidèles destriers à sonnette pour aller voir de l’autre côté de l’eau, le Wat Phanan Choeng qui abrite le plus grand Bouddha d’Ayutthaya et mon chouchou, j’ai nommé le Wat Yai Chai Mongkhon. J’avoue, je me suis planté et j’ai pris le bac pour traverser un peu vite mais ça nous a permis de découvrir un petit temple sympathique dont j’ignorais l’existence et où il n’y avait pas un chat, le Wat Bang Kracha.

Bref, après un nouveau coup de bac, nous voilà devant l’immense Bouddha assis doré du Wat Phanan Choeng. Il est toujours aussi impressionnant et adulé. Dix petites minutes à vélo et on arrive au Wat Yai Chai Mongkhon. Définitivement un des temples de Thaïlande où j’aime venir et revenir. On passe d’abord dire un petit bonjour à son Bouddha couché blanc avant d’aller voir son chedi, entouré de 2 grand Bouddhas de pierre et de tout un carré de Bouddhas assis aux dimensions plus modestes. Il n’y en a pas deux pareils !

Une petite ascension sur le chedi pour la vue, pas si intéressante pour les alentours du temple mais sympa pour voir le temple de plus haut. Et en haut de l’escalier dans le chedi, se trouve un grand puits avec à l’intérieur… je vous dis pas, faudra venir 😉 (bon, j’avoue c’est pas ça dont vous vous souviendrez, c’est juste pour créer un suspens).

Wat Yai Chai Mongkhon Ayutthaya

petite vu depuis le chedi du Wat Yai Chai Mongkhon

On mange dans un des restaurants de l’autre côté du parking du temple et on se prend le luxe d’acheter des Magnums aux amandes, ça coûte à peine plus d’un euro, avant de repartir sur la route, de contourner le vieux chedi qui sert de rond point, de monter sur le pont et d’aller se faire masser dans le salon que nous a recommandé notre guesthouse, le Suwanthara (du nom du temple voisin) Thai Traditional massage and Spa.

Petite sieste à la guesthouse avant de reprendre les vélo et d’aller visiter le Wat Yai Chai Wattanaram. Il était fermé la dernière fois suite aux inondations (2011) et là, je peux enfin le visiter. C’est un temple immense et probablement un des plus impressionnants d’Ayutthaya. Je suis content d’avoir enfin pu y pénétrer.

Wat Yai Chai Wattanaram

L’imposant Wat Yai Chai Wattanaram, un incontournable à Ayutthaya

Après tous ces kilomètres à vélo, un nuit bien méritée nous attend après un dîner en ville à l’excellent restaurant du Tony’s Place, probablement la plus connue des guesthouses à Ayutthaya.

Amphawa et les marchés flottants

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S’il y a bien une destination en Thaïlande pour profiter des marchés flottants, c’est Amphawa. Pour son marché à elle qui se tient les week-ends et pour les autres alentours. J’ai réservé via Facebook, dans une guesthouse au fond du canal du marché, The House of love (Baan Rak en Thaïlandais). Je suis sûr que ça va me plaire !

 

Amphawa

Moine faisant sa tournée du matin en bateau à Amphawa

Arrivé à Bangkok, j’ai foncé directement à Sai Tai Mai, le terminal Sud des bus de Bangkok. Pensant naïvement que je pourrais y prendre un bus pour Amphawa. Je préfère les bus aux minivans et leurs conducteurs qui se prennent un peu trop souvent pour Fangio mais en fait il n’y a pas de bus pour Amphawa, juste un pour Damoen Saduak. Il me faudra donc faire les dernier kilomètres en… minivan.

Bref, quand on arrive à Amphawa, je reconnais un peu le coin et demande à me faire arrêter près du pont qui passe au-dessus du canal du marché flottant. Un petit slalom entre les passants pas encore très nombreux sur les quais et on arrive à notre guesthouse. La chambre est bien, le lit très confortable, la salle de bain à la thaïe, sommaire mais avec son petit module de chauffage pour la douche. Je suis très chaleureusement accueilli par le gérant. Bien plus favorablement que mon amie. Il faut dire qu’habillé d’une robe et un peu maquillé, il a clairement une préférence pour les garçons. Ca m’amuse. D’autant qu’il est aux petits soins avec moi, c’est cool. Mon amie est limite jalouse 😉

Une fois installés, on part découvrir le marché, flâner dans les boutiques et manger. On a l’embarras du choix et les prix sont tout petits ! On croise bien quelques farangs mais l’immense majorité des gens sont thaïlandais. Comme toutes les filles qui viennent à Amphawa, un jour de marché, mon amie est aux anges. Elle achète un portemonnaie en bambou tressé, des boucles d’oreilles argent et nacre, un collier, des petits gâteaux, des élastiques pour les cheveux… et de l’insecticide pour tuer les moustiques à la pharmacie proche du pont au bout du canal.

Le soir arrive. On embarque dans un bateau directement depuis la terrasse de notre guesthouse pour la visite des lucioles. Enfin des fireflies, les « mouches de feu », qui clignotent dans les arbres des canaux alentours. C’est amusant et romantique mais impossible à photographier. Mais ça je le savais. La dernière fois déjà, j’avais jeté l’éponge. Par contre, je pensais arriver à filmer et ben non, ça ne donne rien non plus en film. Elles n’aiment pas la célébrité ces mouches guirlande de Noël !

Après une bonne nuit, le lit est grand et vraiment confortable, petit déjeuner au bord du canal assis sur la terrasse en tek du Baan Rak. De temps en temps, un moine passe en barque et les gens lui donnent des offrandes et se prosternent devant lui le temps qu’il récite une courte bénédiction et reprenne son tour. Là, encore notre hôte s’intéresse bien plus à mon bien-être qu’à celui de mon amie qui se trouve transparente.

On part sur la route à la recherche d’un taxi pour nous emmener au marché flottant de Damnoen Saduak, il est 7h, le flot de touristes venant de Bangkok ne devrait commencer que d’ici 1h30. On voit un taxi garé et à côté un vendeur de rue qui fait griller des beignets de banane, les fameux gluay tod que j’aime tant, mais pas de chauffeur. On tourne un peu autour du véhicule. Le cuistot nous demande où l’on veut aller. On lui répond « Damnoen Saduak ». Il enlève son tablier et… se met au volant. Pour 200 THB (oui, il n’aura pas mis le compteur et c’est un peu cher mais j’avoue que là mieux valait accepter sous peine de poireauter ici longtemps), il nous dépose au marché flottant le plus connu de Thaïlande.

dmanoen saduak

Vendeuse de fruits au marché flottant de Damnoen Saduak

marche flottant thailande

Dure, dure la vie à Damnoen Saduak ! 😉

On le parcourt à pieds. Mon amie achète un lot de 2 chemises blanches très sympa pour 380 THB après d’âpres négociations. Puis, on se prend un tour en bateau du marché de 30 minutes pour 100 THB. C’est comme dans mes souvenirs: un peu trop tourné vers les touristes quant aux produits proposés mais pas sans charme pour autant. Mon amie adore ! Par contre, le gars avec les 2 gros serpents juste en dessous du pont, après qu’on ait retrouvé la terre ferme, elle aime moins bizarrement 😉

On prend notre petit déjeuner cuisiné sur un bateau et servi sur des tabourets sur le quai. Riz et poulet avec une sauce dont je saurais dire exactement à quoi elle mais qui donne un goût bien sympa à l’ensemble et des tranches de concombre pour les « légumes ». Prix 20 THB par personne. On remonte sur la route et prend un tuk-tuk pour nous rendre à un marché flottant voisin bien moins connu (vous le gardez pour vous, promis, hein ?), celui de Tha Kha. Plus petit, mais tellement moins touristique, on est de suite sous le charme. On regrette presque de ne pas avoir attendu et mangé ici.

marché flottant de Tha Kha

Le marché flottant de Tha Kha

tha kha thailande

A Tha Kha, il y a beaucoup moins de bateaux de touristes 😉

Pour revenir sur Amphawa, on embarque dans un bus local qui démarre sur le parking et nous prend à son bord avant de nous avoir confirmé qu’il va bien à Amphawa. En fait, il nous déposera sur la voie, au pied du pont qui enjambe la route et qu’il faut emprunter pour regagner la canal du Amphawa floating market après quelques minutes. A un moment, mon amie pousse un grand cri d’horreur et s’agrippe à mon bras. Un gros varan traverse la rue tranquillement devant nous. Ben, oui quand on est pas habitué, ça peut surprendre !

L’après-midi, on se paie le tour des 5 temples en bateau. Une balade de plus de 2 heures sur la rivière et les klongs à la découverte de temples sympathiques bien que seul le dernier enfermé dans les racines d’un arbre soit vraiment intéressant. Puis on finit la journée par un dîner aux chandelles au restaurant à l’embouchure du canal du marché. Très romantique avec un menu, certes plus cher que ceux des bateaux-cuisines du canal, mais on paie le cadre et une variété de plats plus importante.

temple amphawa

Le Wat bang Kung est emprisonné dans les racines d’un arbre

Je ne saurais trop vous recommander de passer comme nous un petit week-end sur le marché flottant d’Amphawa. C’est dépaysant et vous aurez un aperçu de la vraie Thaïlande celle qui attire des foule de touristes… thaïlandais.

On repart sur les routes de Thaïlande

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Même si je suis revenu plusieurs fois en voyage en Thaïlande, cela fait quelques temps que je n’ai plus partagé mes aventures thaïlandaises ici. Pour ce nouveau retour au pays du Sourire, j’ai décidé de me remettre au clavier. Au programme, un parcours, assez classique de Bangkok à Chiang Mai et un petit tour à la frontière avec le Laos. Enfin, si je tiens mon planning, ce qui est loin d’être certain ! 😉

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Ce nouveau voyage aura deux parties, une pour faire découvrir ce que j’aime en Thaïlande à une amie pendant un peu plus de 15 jours et une en mode solitaire à la découverte de nouvelles destinations dans le Nord de l’Isan (la Région du Nord-Est de la Thaïlande), que je ne connais pas encore. Ce n’est pas le coin le plus touristique du pays a priori mais c’est probablement pour ça que je sais que ça va me plaire.

J’aime déjà plus la Thaïlande du Nord que celle du Sud plus touristique, où dans beaucoup d’endroits, l’on croise plus de touristes que de Thaïs alors le Nord du Nord-Est, je devrais adorer ! J’y serais probablement un des rares farangs en vadrouille.

Et comme j’arrive un vendredi matin à Bangkok, je filerai directement à Amphawa pour m’y installer pour y passer le week-end profiter du marché flottant et de biens d’autres choses.

Je garde un très bon souvenir de mon passage à Samut Songkram et un regret celui de ne pas avoir dormi dans une des guesthouses sur le canal du Floating market d’Amphawa. Je compte y remédier et satisfaire une curiosité en allant découvrir le très discret marché flottant de Tha Kha qui vit dans l’ombre du très populaire Damnoen Saduak mais promet plus de charme et d’authenticité.

Bon trêve de bavardage. Je vais prendre mon avion pour Bangkok.

A bientôt !

Ayutthaya hors saison, c’est mieux !

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C’est vrai que malgré sa proximité avec Bangkok, Ayutthaya est une destination où l’on peut facilement trouver des chambres pas chères mais je dois avouer que hors saison, on peut vraiment se faire plaisir. Après un trajet en train depuis Bangkok et une traversée en bac de la rivière, on a demandé à un tuk-tuk de nous déposer au Baan Tye Wang. Une petite guesthouse dans un magnifique cadre et à l’accueil chaleureux pour 2000 THB la nuit (en haute saison, il faut rajouter 1000 THB, je crois). La chambre au 2étage était belle, le lit incroyablement douillet, la salle de bain top, et le déjeuner top. Ca change de quand je voyage en mode routard en sac à dos ! 😉

Wat Phra Si Sanphet

Le Wat Phra Si Sanphet est un incontournable d’Ayutthaya

C’est pour moi toujours un plaisir d’aller à Ayutthaya. Outre ses magnifiques temples souvenirs de son passé glorieux pour beaucoup, j’aime l’ambiance de cette ville ! J’aime voyager en train en Thaïlande, je ne pouvais donc pas faire autrement que de choisir ce moyen pour venir à Ayutthaya. Même si je dois dire que je regrette de ne pas avoir eu pendant les presque 2 heures de trajet (15 THB par personne en 3ème classe), de vendeur ambulants avec un plateau de brochettes. Ce sont mes préférés ! 😉

J’avoue qu’on s’est fait une mini grasse matinée et qu’on a surtout trainé au petit-déjeuner qui est très copieux et bon. Mais bon, à 9h30, on était enfin sur nos vélos, prêtés gracieusement par notre guesthouse, direction le Wat Lokhaya Sutha voisin qui accueille le Bouddha couché, le plus sympa d’Ayutthaya. On est ensuite remonté doucement jusqu’au Wat Phra Si Sanphet, en s’arrêtant dans chaque temple croisé et dans le marché à côté du Wat Mongkhon Bophit et son grand Bouddha assis pour manger un bout (45 THB avec un Est Cola).

Wat Lokaya Sutha

Le souraitn Bouddha couché du Wat Lokaya Sutha à Ayutthaya

Le Si Sanphet avec ses 3 chedis est très connu ici même si l’image la plus connue d’Ayutthaya reste la tête de Bouddha prise sans les racines d’un arbre au Wat Mahathat, un peu plus loin dans la ville. C’est un endroit très apaisant où je me suis surpris à découvrir qu’il y avait pas mal d’écureuils qui gambadaient sur les chedis mais aussi partout dans le temple et les arbres voisins. Je n’avais pas remarqué la dernière fois. Il faut dire qu’en basse saison, les visiteurs sont très peu nombreux et que nous avons donc le Wat Si Sanphet presque pour nous seuls. Le pied !

tete bouddha ayutthaya

la tête de Bouddha la plus connue d’Ayutthaya et de Thaïlande

Nous remontons sur nos vélos pour découvrir le Wat Mahathat. Il y a un peu plus de monde. Et même un peu d’affluence devant l’arbre qui enferme la tête de Bouddha dans ses racines. Il faut dire que c’est LA photo à faire quand on vient à Ayutthaya. Mais le reste du temple est intéressant aussi. On y trouve un autre grand Bouddha de pierre, des chedis sur lesquels on peut monter (si on n’a pas le vertige) et tout un carré de Bouddha assis, enfin de bouts de Bouddhas assis car aucun n’est complet.

ayutthaya wat mahataht

Restes d’une statue de bouddha au Wat Mahathat

Statue Ayutthaya

Statues du Wat Mahathat à Ayutthaya

On finit la journée par un dîner au petit marché de nuit en face du Chantharakasem Palace. Là encore, pour 2 avec les boissons, on s’en sort très bien : 55 THB.

Retour à l’hôtel à vélo.

Conseils pour trouver son hôtel en Corée

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Lorsqu’on voyage en Corée du Sud comme partout, on a besoin de trouver un endroit pour dormir. Et s’il y a de nombreux hôtels (et motels mais ça on en reparlera) et guesthouses, il y a quelques petites choses à savoir pour s’éviter quelques désagréments. Quelques petites choses que j’ai découvertes au fur et à mesure et que je n’aurais pas été mécontent de connaître avant le départ.

Séoul

Les matelas en Corée

Première chose, il faut savoir que si nous Occidentaux avons de jolis lits à lattes ou ressors en général dans nos hôtels, les hôtels en Corée peuvent, et c’est précisé, avoir des matelas coréens, les matelas yo parfois poser sur un support chauffant appelé « ondol ». Les matelas yo sont un peu comme un futon mais plus fins et selon les endroits, si fins que quelqu’un habitué à nos matelas n’y dormira pas forcément bien. Il est donc important d’être conscients avant de réserver une chambre que vous pourrez vous retrouver à dormir à même le sol sur un matelas de 2-3 cm d’épaisseur seulement. Certains y dorment très bien d’autres beaucoup moins bien. Si vous avez des problèmes de dos, c’est pas le top.

Après si voulez dormir à la coréenne, c’est une chambre avec matelas yo qu’il faut choisir.

Mon conseil: vérifiez le type de matelas avant de réserver une chambre et si vous visitez la chambre avant de la prendre, testez le matelas. Même les matelas comme les nôtres sont souvent très durs en Corée. Donc avoir un matelas « classique » n’est pas forcément l’assurance de dormir dans un lit moelleux. 

Les chambres fumeurs/non-fumeurs dans les hôtels en Corée

Pendant mon séjour, je n’ai pas trouvé de chambres non-fumeur en Corée. Et ça a été parfois problématique car les chambres empestaient littéralement la clope et souvent, c’était la climatisation, encrassée par les occupants amateurs de tabac, qui déversait en permanence cette odeur. Et couper la clim, n’est pas toujours une option sous peine de crever de chaud. Enfin ça dépend des saisons et des destinations.

Vous aurez beau demander à l’accueil une chambre non-fumeur, vous trouverez quasi systématiquement un cendrier dedans et aurez régulièrement la mauvaise surprise de voir l’air de la chambre empester la cigarette dés la mise en route de l’air conditionné.

Mon conseil: demandez à voir la chambre et… sentez-là ! En ayant pris la peine de faire tourner la clim quelques minutes.

Les Motels en Corée

Parfois pudiquement appelés « Love Hotels », ces établissements souvent très kitsch et dans certaines villes, bien plus nombreux que les hôtels classiques semblent plus être des hôtels de passe que des des lieux pour les amoureux. Vous avez les parking à rideaux qui vous permettent de rentrer en tout discrétion avec votre voiture sans que personne ne vous voit, la lucarne de l’accueil est parfois faîte de telle manière que même le réceptionniste ne voit pas votre tête mais juste vos mains pour payer. Et outre la déco très maison close des couloirs et des chambres (miroir au plafond, coussins en forme de coeur, velour, couleur rouge omniprésente…), c’est le système de fermeture des chambres avec plusieurs états qui permet de minuter votre utilisation qui montre bien la destination première de ces établissements.

Après, une fois qu’on sait où on met les pieds, ça peut-être intéressant car même si ce n’est pas leur objectif, vous pouvez tout à fait louer une chambre dans un motel pour une ou plusieurs nuits. Et si la déco est kitsch, les lits sont bien, vous avez du Wifi gratuit, une salle de bain très bien, une bouilloire pour faire du café ou du thé, un frigo une télé câblée… Et a priori, c’est suffisamment bien insonorisé pour que l’activité nocturne des autres ne vous dérange pas.  Bref, il y a tout ce qu’il faut mais c’est aussi souvent ici aussi que les chambres sentent le plus la cigarette.

Mon conseil: les motels peuvent être une expérience à vivre et un bon plan pour avoir des chambres pas mal moins cher qu’ailleurs. Après, il faut absolument visiter la chambre et là aussi la sentir et idéalement voir ce que ça donne la nuit. Et bien sûr si vous voyagez en famille, évitez les motels, vous pouvez y faire des rencontres dans l’ascenseur qui déclencheront des questions du style « pourquoi elle est habillée comme ça, la dame ? » chez vos enfants.

Les guesthouses en Corée

Il y a beaucoup de guesthouses à Séoul notamment mais aussi quelques unes dans les destinations les plus touristiques de Corée du Sud. Après, elles sont d’inégale valeur. Et si on a moins eu le souci de la cigarette dans les guesthouses, il faut là aussi bien regarder le type de matelas proposé. Ca reste toutefois souvent le bon plan surtout quand vous débarquez pour la première fois dans une ville, les guesthouses les plus actives sont très bonnes conseillères pour vos visites. J’ai particulièrement apprécié l’aide et l’accueil de la You & I Guesthouse à Jeju par exemple.

Jeju

Jeju, île volcanique au Sud de la Corée

En Corée, les guesthouses ont souvent de très nombreuses chambres. N’espérez pas trouver ici une petite maison d’hôte avec 4-5 chambres et une ambiance familiale. Pour ça, il faut opter pour une autre option (voir plus bas). Souvent, le principe c’est que vous avez une chambre un peu plus modeste que dans un hôtel avec petit déjeuner compris et une cuisine collective où chacun peut venir se préparer son repas matinal voir d’autres repas (mais en général seuls les ingrédients du petit-déjeuner sont fournis).

Mon conseil: privilégiez les « grosses » guesthouses, ça fait un peu plus usine à touristes mais en général vous n’avez pas de mauvaises surprises que ce soit sur la propreté, le petit-dej ou la disponibilité du personnel pour vous aider à préparer vos visites ou vous conseiller. Et regardez les sites d’avis même s’ils sont parfois trompeurs (voir plus bas).

Les hanoks en Corée

Je n’ai pas eu l’occasion de tester juste d’en voir mais les hanoks, semblent l’option la plus charmante pour passer la nuit en Corée. Les hanoks sont des maisons traditionnelles coréennes rénovées qui accueillent des touristes. Ici, on retrouve le charme de la Corée d’antan et une ambiance un peu plus chaleureuse et familiale. Par contre, qui dit « traditionnelle » dit en général matelas coréen évidemment.

A Séoul, vous avez quelques hanoks dans le quartier de Bukcheon, sinon vous en trouvez dans d’autres villes soit dans des quartiers traditionnels soit plus isolés. L’autre lieu où il y a beaucoup de hanoks c’est Jeonju mais il y en a ailleurs.

Mon conseil: si vous voulez dormir dans un hanok, il est conseillé de réserver à l’avance car ils sont très prisés.

Le chek-in dans un hôtel Coréen

Evidemment comme vous êtes un étranger en voyage, on vous demandera de montrer votre passeport à l’accueil de l’hôtel. Et vous aurez une fiche d’informations à remplir. C’est la procédure classique. Par contre, ce qui change un peu en Corée, c’est l’heure à laquelle les chambres sont disponibles. Si nous sommes habitués à ce qu’elles soient libres et prêtes pour les clients à midi, en Corée, c’est plutôt vers 14 ou 15h que les chambres sont disponibles.

Mon conseil: n’adaptez pas votre programme, ça vous ferez perdre des demi-journées de visite. Allez à l’hôtel ou la guesthouse quand vous voulez, quitte à leur laisser vos bagages si la chambre n’est pas prête et partir visiter.

Les prix des hôtels en Corée

Le rapport-qualité peut-être très variable en Corée. Il faut compter une trentaine d’euros par nuit pour une chambre double avec salle de bains en guesthouse. Les hôtels sont un peu plus chers.

Et sur les sites d’avis ou de réservation, de très bonnes notes peuvent amener à quelques déceptions. Non pas que ce soit de faux avis mais l’essentiel des avis ne vient pas d’européens et nous n’avons pas les mêmes attentes ni les mêmes habitudes de confort ou service. Si vous pouvez, demandez à voir les chambres avant de les prendre et ce même si vous avez réservé. Il est plus pratique de réserver vos chambres à l’avance selon les destinations car les hôtels ou guesthouses ne sont pas toujours concentrés, au contraire.

Attention, il y a aussi quelques fêtes où les destinations les plus balnéaires (Busan, l’île de Jeju par exemple) sont prises d’assaut, c’est surtout le cas pour Seolal, le Nouvel An Coréen et Tchusok.

Mon conseil: utiliser les sites comme Booking.com pour voir les avis mais focalisez-vous surtout sur les avis des occidentaux voir des Français.

En résumé, si vous aimez un lit confortable soyez vigilent sur le type de matelas et leur dureté. Attention, aux chambres qui sentent la cigarette et quand vous entrez dans un motel, sachez bien ce que c’est. Sinon pour une plongée plus authentique et traditionnelle, essayez de dormir dans un hanok.

 

 

Même joueur Jeju encore !

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Pour notre deuxième jour de visite à Jeju, nous changeons de lieu et nous installons à  Jeju-si. Si, si ! Quand on met « si », ça veut dire ville. On est donc dans la ville de Jeju sur Jeju-do (« do » c’est pour dire « île », « ré », « mi », « fa », « sol », je sais pas encore pour quoi c’est ;)). Il aura fallu 1h20 de bus 780 pour y parvenir. De toute façon aujourd’hui, c’est journée bus ! Toutes nos visites sont sur la ligne 701 et ses chauffeurs fous du volant.

On commence par le Dol Hareubang Park où l’on retrouve des dizaines de grands-pères de pierre. Des traditionnels avec différentes fonctions et des plus contemporains. Il y a même un groupe de musique, genre les Beatles mais en pierre ! On a fait le plein de photos de Dol Hareubang (je ne sais pas si on met un s aux pluriel). En musique d’ambiance, car oui, il y avait de al musique dans le parc, on a eu droit auxWham qui veulent qu’on les réveille avant qu’on « go go », puis, peut-être en notre honneur, Edith Piaf qui décidément rien de rien, elle ne regrette rien !

Jeju Island

 

Dol Hareubang Jeju

Ile de Jeju

 

Etape suivante, le cratère de Seongsan Ilchulbong, toujours en bus. Il est 13 heures passées, on s’arrête dans un restaurant pour manger le fameux porc noir de Jeju et c’est… vachement bon, enfin cochonnement bon du coup ! Une fois sur le site du cratère, on descend sur la plage voir les femmes plongeuses de Jeju qu’on appelle Haenyo (littéralement femmes de la mer). Quelques photos, un petit portrait souvenir avec elles et c’est parti pour l’ascension du cratère.

Jeju Haenyo

Haenyo femme pecheuse

Jeju Haenyo

Avec toujours un chemin pour la montée et un chemin pour la descente. Restons ordonnés, on est en Corée quoi ! En chemin, on découvre de superbes vues sur les environs et notamment l’île voisine de Udo. Une fois en haut, des strapontins nous attendent pour nous reposer de cette montée certes pas si longue mais éprouvante quand même. Le cratère se tient devant nous. On ne peut que l’observer depuis la plateforme et pas en faire le tour mais c’est beau. On rassemble nos forces et on redescend.

Jeju island

Jeju

Ile de Jeju

Retour au bercail en bus 701 avec comme à l’aller un chauffeur qui conduit comme dératé, faisant des bonds sur les dos d’âne, prenant les virages à fond. Bref, on a 1h20 de route mais n’espérons pas dormir dans le bus. N’empêche le système de bus de Jeju est pratique pour visiter quand on est pas véhiculés. Et pas de souci si vous ne lisez pas le coréen, les arrêts sont annoncés en Anglais après une jolie sonnerie rappelant la sonnette de chez mon médecin. Il y a même parfois un écran qui annonce les stations. On aura pas tout vu de Jeju, il manque notamment le cratère du mont Hallasan mais on reviendra sûrement un jour. C’est une des 7 nouvelles merveilles de la nature quand même ! Et effectivement c’est un site naturel exceptionnel, après on n’y retrouve pas les maisons coquettes et traditionnelles qu’on aurait pu attendre sur une île. Jeju, c’est moderne !

Le lendemain, matin, dans le taxi pour l’aéroport, on regarde la pluie tomber. Elle vient nous dire au revoir après nous avoir fait la politesse de s’éclipser le temps qu’on visite l’île…

L’île de Jeju et ses grand-pères

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Non, non, je ne sous-entends pas qu’à Jeju (prononcez Jéjou), il n’y a que des vieux…. La prochaine étape de notre voyage en Coréee, nous emmène à l’île volcanique de Jeju mais pas de panique, elle n’est plus en activité. Enfin, je crois… Nous avons pris la compagnie Jeju Air et ses avions dont la queue vous fait un clin d’oeil, depuis le second aéroport de Séoul, celui de Gizmo, euh non pardon, Gimpo – lui a priori si on lui jette de l’eau dessus, il ne se transforme pas en Greemlin – aussi accessible en AREX mais dans sa version « je m’arrête partout, et pis c’est tout ! ». On part, sous la pluie et on arrive… (suspense)… sous la pluie battante. On a pris nos quartiers dans le sud de l’île à Seogwipo. Le temps de faire les courses, de se gaver de la très bonne pizza du E-mart voisin et de faire un petit tour à pieds, la nuit tombe.

Le lendemain, il fait grand beau, on attaque les choses sérieuses. On embarque dans le bus 702 direction le mont Sangaksan. On l’a choisi pour son temple dans une grotte mais on découvre devant un grand et  superbe temple en bois. Mais moi, c’est en face la mer et la colline qui m’attire. On y descend, on s’arrête pour acheter un couple de Dol Hareubang (littéralement traduit cela signifie grand-père de pierre d’ou le titre de mon article), les statues protectrices de Jeju que l’on retrouve un peu partout sur l’île. Un petit tour, sur le Hammel, un bateau à sec et j’ai envie d’aller juste faire le tour de la côté derrière pour voir le paysage. Bien, m’en a pris, ce bout du littoral est magnifique ! La lave creusée par la mer forme de superbes reliefs ! Et on y croise quelques pêcheurs.

Jeju

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On remonte visiter le temple. Il y a une cérémonie en cours à laquelle on prend le temps d’assister un peu puis on passe à la grimpette pour arriver à la grotte dans laquelle un petit temple très simple est installé. Une statue de Bouddha trône en hauteur et devant un petit bassin dans lequel l’eau goutte d’en haut. On s’est très bien senti dans le coin du mont Sangaksan. Tellement qu’on y est restés 3 heures ! Voilà qui commençait très bien notre découverte de Jeju.

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Ensuite, direction la cascade de Cheonjegyeon, enfin, les cascades, il y en a 3. Ma préférée, c’est définitivement la seconde, mais chut, ne le dîtes pas aux autres, il paraît qu’elles sont susceptibles ! Un coup de taxi pour l’autre cascade, cette fois unique, qui à une lettre près porte presque le même nom puisqu’elle s’intitule Cheonjigyeon. Ils se foulent par pour nommer les cascades ici !

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Elle est beaucoup plus impressionnante ! On y croise beaucoup de Dol Hareubang. Dont toute une famille, juste avant l’entrée. Une légende voudrait qu’une petite fille se soit perdue dans la forêt et soit tombée nez à nez avec une de ces statues qui lui a parlé. La fillette a pris peur (normal, c’est une fille) mais après l’avoir rassurée, la statue l’aurait ramené chez elle. Accueilli assez hostilement par les habitants aussi, le grand-père de pierre aurait gagner leur confiance pour finalement devenir un protecteur de l’île. Et parce que je suis sympa, je donne une petite recette pour celles qui veulent tomber enceintes : prenez un grand verre d’eau, mélangez un bout de nez de grand-père de pierre pilé et buvez, c’est prêt !

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On se ballade ensuite sur le pont en forme de voilier un peu avant le parking et sur l’île à laquelle il mène. Le soleil décline un peu, nos forces aussi. On rentre après une belle journée, la tête pleine de jolies images et le sac plein de petits Dol Hareubang. Je suis tombé sous le charme de ses grands-pères de pierre !

Premiers pas en Corée: 2 jours à Séoul

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Pour changer un peu de la Thaïlande, du Cambodge ou du Vietnam, me voici en Corée du Sud pour un petit voyage de 12 jours. L’occasion de découvrir un autre pays d’Asie, une autre culture, d’autres habitudes. Et comme tout voyageur qui arrive de France, c’est à Séoul que je pose d’abord mes valises (celle que j’ai sous les yeux après un long voyage qui m’aura vu prendre un tram, un bus, deux avions et un métro rapide d’abord puis ma valise à roulettes).

 

Arrivée en début d’après-midi, à Incheon, l’aéroport principal de Séoul, je récupère ma valise sur le tapis roulant avec un étrange dispositif jaune accroché dessus m’invitant à aller à la douane. Plus je m’approche de la sortie plus le dispositif se met à bipper et clignoter. Une fois au « Custom Office », je suis invité à ouvrir la gueule de ma valise et me voit obligé d’abandonner mon couteau suisse, fidèle compagnon de tous mes voyages depuis des années qui ici est jugé dangereux, sa lame faisant à peine plus des 6 cm autorisés en Corée aux dires de la très gentille officière que se l’est donc accaparé. Je pourrai le récupérer en partant (à priori gratuitement). On verra s’il me manque. Un petit coup d’AREX et 43 minutes plus tard, nous voilà à Séoul Station. Reste plus qu’à trouver l’hôtel.

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Cette formalité remplie, nous allons découvrir à pied, une porte de la ville, le marché de Namdaemun, la Statue roi Sejong qui a inventé l’alphabet coréen, la cour du temple Gyeongbokgung juste derrière avant de finir par un petit tour à Isadong ou je n’ai pas résisté à l’envie d’acheter des rissoles au japchae, vraiment délicieuses. Le soir, une pluie averse digne des plus belles de la mousson thaïlandaises nous a forcé à nous réfugier dans un restaurant avant de pouvoir déambuler dans le marché Mueong Dong et y faire du shopping. Et on n’était pas tout seuls même si la pluie avait, parait-il, fait diminuer le nombre habituel de vadrouilleurs dépensiers.

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Cette petite balade dans Séoul, enfin apparemment ici on dit « Soul », fut déjà pour moi l’occasion de découvrir quelques particularités coréennes ou du moins séouliennes comme les passages cloutés qui outre un classique bouton d’appel possède deux rangées zébrées une pour chaque sens de traversée avec des flèches devant pour te dire laquelle prendre en fonction de ton trottoir de départ. Quand le bonhomme devient vert, un petit bruit probablement volé aux vaisseaux ennemis de la première version de Space Invaders (le jeu vidéo auquel je jouait sur la console Atari en bois de mes grands-parents quand j’étais petit) se déclenche jusqu’à ce que toutes les flèches à côté du bonhomme se soient éteintes et que les voitures aient le droit de t’écraser, enfin, de passer, je veux dire. Après c’est qu’il y a des gens qui ne traversaient pas sur le bon côté du passage. Je dis ça, je dis rien mais j’ai les noms !

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Ce qui me frappe dans ces premières heures en Corée, c’est ce sens de l’organisation étonnant qui m’a fait retrouvé le même système dans le passage qui mène au métro de Séoul Station devant laquelle malgré le grand nombre de passagers attendant les différents bus régnait un ordre parfait laissant l’accès aux passages piétons et même un espace pour que les piétons puissent continuer à circuler. En rang deux par deux dans un serpentin idéalement placé et sans la moindre instruction ou inscription au sol, les usagers attendent. Impressionnant. Et en face, sur la facade de la Seoul City Tower, alors que la nuit est tombée, un jeu de diodes sur la façade s’allume pour animer un personnage lumineux blanc, en mode mime Marceau, qui fait semblant de lancer un objet pour finalement le perdre. Amusant.

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Le deuxième jour, on passe aux choses sérieuses. On prend le métro en mode T-Money experts (T-Money c’est le pass navigo d’ici), visite du temple de Jogyesa et ses trois grands Bouddhas, encastré entre des buildings ultra-modernes. Un endroit dont la sérénité est du coup un peu entachée même si le bâtiment principal est agréable et son intérieur superbement décoré. Des moines sont en train de faire un prière publique, j’enlève mes chaussures, prends un coussin et m’installe quelques minutes parmi les autres fidèles. Un petit tour à Insadong dans un petit restaurant pour déguster un Bulgogi (7000 KRXW), puis, balade dans Bukcheon, le quartier traditionnel. On monte, on photographie les toîts, on descend, on remonte. Un vrai dépaysement ! Certaines maisons semblent récentes mais toutes sont dans le style traditionnel.

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Plus tard, je demande à une des cowboys rouges avec « i » sur le Front qui sont la pour renseigner les gens comme, moi, les touristes quoi,  le chemin pour notre prochaine étape. Elle me donne un plan sur lequel elle a mis les flèches adéquates. Quelques minutes plus tard, nous voilà devant le Palais Changdeokgung (entrée 3000 KRW). Un endroit immense, demeure royale avec des toits en bois superbes, du même style que ceux du temple Jogyesa mais en plus nombreux et plus variés. Le palais possède un jardin secret -il faut acheter une visite guidée pour avoir le droit d’y pénétrer- pas si secret vu qu’ici tout le monde est au courant de son existence. Il faut dire c’est marqué sur les panneaux, les cartes, partout. Pas très doués pour garder un secret, les Coréens ! La visite dure 1h30 et vous emmène voir d’autres bâtiments et la porte de la longévité qui ne doit être franchie que dans un sens et surtout pas dans l’autre et vous êtes alors assurés, enfin si tout va bien, de vivre vieux.

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Le soir, arrive, la pluie aussi. On dîne au marché de Namdemon pour un peu cher à mon goût (34.000 KWR) mais c’était bon. Demain, on quitte la capitale pour l’ïle de Jeju au Sud.

P.S: à noter que pour obtenir un visa touristique (c’est gratuit) à l’arrivée, il faut avoir un billet de retour ou un billet d’avion prouvant votre sortie du territoire, sans quoi, vous serez refoulés. C’est du moins ce que nous a expliqué la compagnie aérienne qui ne nous a embarqués que parce que nous avions un vol Séoul-Bangkok de réservé.

Koh Samui que ça mouille !

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Une fois réveillé, je me précipite sur la plage et ouf Koh Samui est de nouveau là. C’est décidé, j’y vais. Ayant largement le temps avant mon bateau et jamais trop enthousiaste à l’idée de négocier avec les songtheaws qui en plus ici roulent comme des dératés, je fais les 2 km et quelques jusqu’à Thong Sala à pieds en tirant ma valise.

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Bophut- Koh Samui
Au guichet de Songserm, j’échange mon billet contre un autocollant puis m’assois sur une petite barrière. Il commence à pleuvoir les gens se massent sous le tout petit préau. Je reste à l’écart et sors mon parapluie. Tout à coup, c’est la panique. Des trombes d’eau tombent du ciel. Koh Samui fait à nouveau sa timide tandis que ça joue des coudes pour se mettre à l’abri. Il n’y pas de place pour tout le monde. Même avec mon parapluie sous lequel j’ai une réfugiée, je suis bien humide. A quelques mètres de moi, une jolie jeune fille doit regretter d’avoir mis un débardeur blanc sans soutien-gorge. Je me rince l’œil, tout le reste de mon corps étant mouillé  autant généraliser aux yeux. Le bateau a vingt minutes de retard. On reste en plan sous le déluge. Une thaïlandaise qui a eu une idée lumineuse, passe en vendant de grands sacs poubelle. 20 bahts l’unité, ça part comme des petits pains avec une marge commerciale substantielle. Le bateau arrive, les passagers dégoulinants se pressent à bord. Arrivé à Nathon à Koh Samui, un minivan m’attend et me dépose à mon hôtel. Le Lek City Hotel à Chaweng. Le soir, m’assoupissant devant mon ordinateur en triant mes photos de Koh Phangan, je suis sorti de ma torpeur par la musique du Lido, le fameux « C’est féérique ». Ca vient du cabaret, le Moulin Rouge juste en face de l’hôtel et ses  ladyboys.

Koh Samui, jour un, il pleut presque toute la journée. Jour 2 pareil. Jour 3, la pluie s’arrête vers 8h, je me précipite dehors pour regarder le ciel qui a l’air dégagé. Ici, je me suis fixée une mission presque impossible : trouver Jack Ryan. Non, ce n’est pas un agent secret américain, juste un vélo qui se dit jakrian en thaï. Et à Chaweng, c’est pas gagné de trouver quelqu’un qui en loue ! J’ai fini par dénicher ce qui doit être le seul magasin de location et réparation de bicyclettes. Il n’ouvre que dans une heure et demi, je décide de monter à la pagode dorée perchée sur la colline qui surplombe le lac Chaweng en attendant. La route qui y mène y à quelques mètres. J’aime la vue sur l’aéroport et le Chaweng Lake qu’on a de là-haut.

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Je redescends et loue ma monture pour la journée. Presque aussi cher qu’un scooter mais je suis écolo moi. Et hop, direction Bophut, avec comme étapes prévues, le Wat Plai Laem et sa grande statue aux multiples bras, le Big Buddha et le Bophut Fishing Village. Sympathique ce Wat Plai Laem, je m’étais promis de venir le voir à mon retour à Samui. Arrivé au village de pêcheurs qui est plus un village d’hôtels et pensions sympas pour touristes, le ciel très noir finit par déverser son eau.

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Dés qu’il se calme, je me risque à repartir. Pour continuer ma route mais vite découragé par un ciel devant moi de plus en plus menaçant, je finis par renter à mon hôtel non sans essuyer les déferlantes que les voitures font jaillir en passant dans les larges flaques de la chaussée. Après une bonne douche et des habits propres, je fais un tour à la Walking Street de Chaweng, puis m’installe au Duke’s  écouter la musique live et manger un délicieux hamburger bacon (oui, j’ai craqué). Bon allez, y en a marre de la pluie, demain, je m’en vais. Cap sur Phuket. Et vous allez voir ce sera toute une aventure…

Koh Phangan sans Full Moon Party

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Il faut que les Français perdent l’habitude d’aller à Koh Fangan, ça n’existe pas. Koh Pangan par contre est bien la voisine de Koh Samui où tous les états de la lune ou presque sont prétexte à la fête. De même aucune Fitsanulok, aucun Wat Fo, aucune Koh Fi Fi ou Fuket en Thaïlande. Quoi que pour les deux dernières bizarrement, les gens prononcent leurs noms correctement en général.
Après un passage éclair à Koh Tao encore plus inondé de touristes que lors de mon dernier séjour, Hat Sairee étant littéralement envahie, le temps de découvrir les généreux sandwichs au poulet grillé du tout petit stand presque en face des bureaux de Lompraya (60 bahts), de crapahuter et me baigner dans l’eau calme et cristalline d’un coin de Mae Haad sans bateaux et avec une petite dizaine de touristes seulement, je troque la moitié de mon billet de bateau pour un sticker bleu qui me fait officiellement membre de ceux qui vont à Koh Phangan.  Là, je réside au Power Beach à Ban Tai, une plage entre Thong Sala, où se trouve le port et Hat Rin, le théâtre de la fameuse Full Moon Party de Koh Phangan. La dernière a eu lieu il y a quatre jours et apparemment, les derniers fêtards viennent juste de quitter les lieux. Mon complexe est presque vide. Ma mission, si je l’accepte : trouver un vélo à louer. Et c’est pas chose aisée ici. Des loueurs de scooters y en a pléthore mais alors un deux roues à pédalier, c’est rare, très rare. Je finis par trouver une agence de voyage à Thong Sala à 2 km de marche de là où je réside qui en a un. Je le loue jusqu’au lendemain soir et hop on part à la découverte du Wat Khao Tham perché sur le flanc d’une colline dont je fais le dernier kilomètres d’ascension à pieds. Mon vélo citadin n’aime pas quand ça grimpe. En pleine forêt, le temple est un petit havre de paix qui accueille d’ailleurs une fois par mois des retraites de méditation de 10 jours mais c’est surtout pour son point de vue qu’on lui rend visite. Et effectivement la vue est imprenable. Enfin, je l’ai quand même prise… en photo. Je n’ai pas la patience d’attendre mais ce doit le meilleur endroit de l’île pour observer le coucher du soleil.

Le 2e jour, je décide d’aller à Hat Rin, la plus belle plage, il paraît, et la plus fêtarde donc. Jusqu’au milieu de Ban Kai, je pédale en sifflotant mais rapidement la route prend régulièrement de la hauteur me forçant à poser pied à terre et pousser mon fidèle destrier.  Et y a des ascensions très très abruptes qui bizarrement ne descendent qu’à peine avant de monter et monter encore. Bref, un parcours pas trop indiqué à vélo sauf si vous avez les mêmes vitamines et le même vélo qu’Amstrong. J’arrive finalement à la grande descente qui mène à Hat Rin. Sunrise Beach, son sable blanc sa mer gentiment agitée mais turquoise me déçoit presque, je m’attendais à quelque chose de plus spectaculaire avec moins de vagues probablement. Voilà, la scène du crime où tous les 28 jours, des fêtards venus du monde entier se dévergondent. Il ne reste plus grande monde, une soixantaine de personnes sur le sable et ils sont tout calmes. Dans les rues justes derrière, je découvre une concentration de petites cliniques de premiers soins au kilomètre carré comme nulle part ailleurs en Thaïlande. Je vais jusqu’à l’embarcadère d’où partent les navettes qui rejoignent Koh Samui juste en face au niveau de son Big Buddha et pique une longue tête –deux en fait, j’y suis retourné- à Sunset Beach à l’eau plus calme et la plage quasie déserte. Sur le chemin du retour, je ne sais pas si c’est que je me suis habitué mais je trouve la route plus facile. Fatigante toujours mais moins interminable.

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Un crochet par le Wat Po et son sauna aux herbes pour finir de suer un bon coup pour 10 bahts. La durée d’utilisation est illimitée mais j’en sors au bout de 10 minutes, un quart d’heure, je ne peux pas dire le cadrant de ma montre est embué ! Enfin, si je portais une montre, il le serait. Après avoir rendu mon joli vélo de fillette, je finis la journée par picorer aux différents stands du marché de nuit de Thong Sala avant de reprendre mes 2 km de marche pour retrouver mon hôtel.

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Le lendemain, je marche jusqu’à Thong Sala en passant par l’intérieur de l’île à la recherche du Wat Phra Yai, littéralement « temple du grand Bouddha », sa statue est à peu près 90 fois moins grande que le Bouddha du Wat Muang d’Ang Thong, bref, la grandeur est une chose relative. Location du même vélo fillette puis  randonnée autour de la très assoiffée Phaeng Waterfall qui s’essouffle un peu en cette fin de saison sèche et ascension jusqu’au Domsila Viewpoint d’où la vue sur un quart de l’île est impressionnante. On ne regrette pas les efforts pour y parvenir. Par contre rapidement le ciel se montre menaçant et du coup visibilité et surtout  photos moyennes. Qu’importe j’y étais !

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Je m’approvisionne au marché de nuit et fais mes 2 kilomètres à pieds habituels pour retrouver mon bungalow. Trempette dans un mètre d’eau, même à plusieurs dizaines de mètres du bord, la mer ne m’encercle qu’au niveau des cuisses. Je regarde en face et stupeur… Koh Samui a disparu ! Je vais aller où moi demain ? Le rideau de pluie camoufle parfaitement l’île. Quelques minutes après, il pleut dru sur Koh Phangan aussi. Demain, départ pour Koh Samui, enfin si elle réapparaît.

Chumphon deux en un

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A la gare de Bang Saphan Yai, j’attends mon train sur un des bancs en ciment. Je ne sais plus comment la conversation a commencé d’autant que mon interlocuteur ne parle pas un mot d’Anglais mais j’ai sympathisé avec un Thaï qui lui aussi descend à Chumphon voir son frère. Il me proposera d’ailleurs de m’héberger une fois dans le train, proposition que j’ai peut-être acceptée un peu vite. Surtout quand je vois comme il dévore des yeux ma voisine montée en même temps que nous dans le wagon, avec qui il a aussi engagé la conversation et qui s’arrête aussi à Chumphon. A croire que tout le monde va à Chumphon dans ce train ! Bref, je commence à cogiter un peu et lui demande finalement comme test si son frère est marié. Si je débarque dans une famille, je serai plus rassuré qu’avec deux frères dont un déshabilleur du regard. « Mai mee » répond-t-il, bon, faut que je trouve une échappatoire. Simple, à peine sur le quai de la gare de Chumphon, je suis démarché pour embarquer directement sur un bateau de nuit pour Koh Tao et fais mine d’accepter et d’être désolé pour mon nouvel ami. Bon, en toute honnêteté, j’ai probablement été méfiant pour rien mais bon…

Une fois qu’il a le dos tourné, j’envoie bouler la rabatteuse de l’agence de voyage car j’aimerais rester au moins ce soir ici et décider ensuite. Je pose mes affaires au Sri Chumphon Hotel en face de la Fame Guesthouse dans une grande chambre avec ventilateur pour 330 bahts la nuit. Et demande en thaï au réceptionniste qui n’a pas compris en Anglais où est le night market. « Liao kwa, fai deng liao saï », c’est facile, je sors, vais à droite puis à gauche au feu et c’est tout droit. Je tombe dans un charmant petit marché plein de stands de nourriture avec en plus une scène et apparemment des événements et élections pour promouvoir les produits locaux. Il faut dire que je suis dans un marché au top euh pardon OTOP (One Tambon One Product) dont le but est de valoriser les produits locaux de la province. Je fais des photos et près de la scène des enfants commencent à me faire « Hello, what’s you name ? », Je leur répond en thaï et ça devient l’attroupement autour de moi, ils me posent plein de questions que je ne comprends pas toujours, m’offre des chips et me font promettre de revenir demain. Ce que je ferai même si je leur avais dit ne pas être sûr. Suis content d’être resté et que le gars de l’hôtel mais pas envoyé au marché de nuit officiel bien plus ennuyeux et avec un choix de nourriture moins varié. Ici, le poisson grillé pané à l’ail et les brochettes de bœufs au miel avec quelques pad thai étaient délicieux. J’ai d’ailleurs repris le même menu le lendemain tellement j’ai aimé avec en plus un kiwi fruit shake. J’en salive encore !

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Oui, bon vous allez me dire : « Et Chumphon alors ? ». Vais me faire passer un savon à Chumphon, je vous jure ! Ben, c’est vrai que la ville en elle-même outre ses habitants accueillants et ce marché OTOP, n’a que peu d’attractions touristiques. Et pourquoi s’embêter à en avoir quand tout farang qui y met le pied se voit proposer mille et une solutions pour en partir le plus vite possible et ne rien en voir. Il y a au moins deux plages sympathiques à une vingtaine de kilomètres de la ville. J’ai nommé Hat Ao Thung Wua Laen et Hat Sairee. Je reste donc deux jours, un pour chacune. Pour la 1ère, il faut prendre un songtheaw qui trente minutes plus tard, me laissera à destination allégé de 30 baths. La longue plage est sympathique et ressemble à ce que vous pouvez voir à Hua Hin, une mer agitée et pas bleu turquoise avec une plage ici assez peu fréquentée. Il y a quelques complexes de bungalows et bars sur un petit kilomètre puis plus rien. Je fais des photos, pique une tête dans l’eau et barbote plus que je nage à cause des vagues mais ça fait du bien. Vient l’heure de rentrer. Je demande au policier qui bine devant son kiosque quand passe le prochain songtheaw. Dans 20-30 minutes. Je m’installe au restaurant au coin avec une glace et attends. Mon carrosse arrive mais refuse de me prendre. « Klap baan ! », il rentre chez lui. Du coup les femmes du restaurant l’assaillent de questions et je comprends que c’est fini, après lui plus personne. Evidemment, il finira par me ramener à mon hotel à Chumphon contre dix fois le prix de l’aller, parce que je suis son seul passager. Ca ressemble un peu à un coup monté mais bon j’ai pas eu envie de faire du stop ce qui aurait probablement marché.

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Hat Sairee, c’est un bus cette fois qui y va, un de ces vieux modèles comme à Sukhothai, le 1785 et je pars tôt le matin pour éviter la même mésaventure que la veille mais c’était probablement inutile car sur cette ligne les bus sont très réguliers et probablement plus fiables. Je visite le navire de guerre en compagnie d’une classe d’enfants thaïlandais, visite le Kromluang Chumphon Ket Udom Sak Palace juste au-dessus, des monuments, soyons honnêtes pas des plus intéressants puis file sur la plage. Une fois passée la partie en train d’être remblayer , le cadre est joli mais la plage jonchée de détritus. Ca s’améliore au niveau des resorts mais il reste des bouteilles, sacs plastiques et cannettes. Vraiment dommage car sinon, ce serait une petit coin superbe. Je pose quand même mes affaires et vais piquer une tête. L’eau, elle a l’air propre et on y est bien. Une grosse demie-heure de trempette et mon ventre gargouille. Il est l’heure en même temps ! Je réponds à l’invitation assez sèche d’une restauratrice qui a au moins le mérite d’être là contrairement à la plupart de ses voisines pourtant très nombreuses. Et les prix sont incroyablement élevés. C’est la première fois que je ne vois que des prix à 3 chiffres sur une carte d’un restaurant de ce type. Il y a un restaurant qui à l’air plus modeste au début de la plage mais je décide de rester. J’avais déjà commandé à boire avant de voir la carte. On m’amène mon Pepsi. Une bouteille d’un litre et demi ! Ils sont contents d’avoir trouvé un client et tentent de charger la note au maximum ou quoi ! Bref, je demande une petite bouteille et dans les légumes sautés à 100 baths, d’avoir un peu de poulet. J’en aurai, très peu et la moitié sera du cartilage mais j’en aurai. Bref, pas une adresse que je recommande. Je comprends d’ailleurs assez mal tous les resorts et restaurants vides qui sont là et proposent des prix dignes de Koh Tao alors qu’ils n’ont pas le décor qui va avec. Quel intérêt s’ils n’ont aucun client ? Peut-être que le week-end, ils font le plein de Chumphonnais (oui, je tente, je sais pas comment on dit) qui ne peuvent pas aller sur les îles et se fichent donc d’être souvent vides. Bref, tant que la plage ne sera pas nettoyée, Hat Sairee n’est pas très intéressante à aller voir. J’ai préférée Thung Wua Laen du coup.

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Demain, je vais quand même partir d’ici et aller moi aussi sur les îles voisines. Mais Chumphon, n’est pas qu’une ville dortoir qui héberge les voyageurs en transit vers les Koh d’à côté c’est aussi un coin avec des plages donc je n’ai expérimenté que les plus proches mais qui sont peu touristiques et probablement de bonnes alternatives aux surpeuplées Koh Tao, Phangan et Samui. Les plages sont moins belles mais tellement plus tranquilles. Pour peu qu’elles soient en plus propres…

Allons à Bang Saphan

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Suite à l’excellent massage des pieds et surtout le petit snack cacahuètes caramélisées au sésame et banane qui accompagnait le thé que vous offre traditionnellement la plupart des salons de massage, enfin si vous avez demandé un massage traditionnel lui aussi, j’avais envie de rester une journée de plus à Hua Hin et prévu d’aller d’un coup de songthaew vert à Khao Thakiab. C’est un coin que j’aime bien. Je descends tout guilleret à l’accueil de ma guesthouse et propose de payer la nuit à venir. « Already have booking ». Mince me voilà à la rue. J’avoue, j’avais un peu prévu le coup et décidé que ce serait la disponibilité de ma chambre qui déciderait de la suite de mon voyage en Thaïlande. Bang Saphan Yai étant ma prochaine destination prévue, je vais donc y aller dés aujourd’hui. Coup d’œil aux horaires des trains, il y en a un dans 20 minutes, j’ai pas fait ma valise, il faut 10 minutes pour aller à la gare à pieds, je suis large ! Je prends mon temps, discute un peu. Pas de panique, les stressés, en Thaïlande, les trains sont toujours en retard, celui-ci vient de Bangkok, je lui pronostique environ un heure de retard. Et je joue gros sur ce pari car le suivant est à 17h. Et ben au final, il aura eu 1h20 de retard. Large, je vous dis !
Arrivé sur le quai de Bang Saphan Yai après plus de 3 heures de tchoutchou, je ne m’embête pas et demande à un moto-taxi de me trouver un bungalow sur la plage pour un bon prix. Course 100 bahts, chambre 250 bahts à 28 pas de la plage (j’ai compté). Le coin est calme, la ville est à 5 kilomètres et ici des bungalows, un hôtel de luxe, un bar-laverie-salon de massage-café internet-restaurant et du sable brun devant une mer gentiment agitée qui le remue. Les visages pâles autour parlent tous Allemand, même certaines Thaïes baragouinent du Goethe.  C’est dans l’hôtel de luxe à 5000 THB la nuit à côté que ça cause quasiment exclusivement la France. Bien oui, on est le seul pays où y a pas la crise,  c’est Flamby qui l’a dit, on peut se le permettre. Mais je reste avec les germains question de budget. Après avoir mangé au Why not Bar, des beignets de crevettes et un plat de bœuf sauté attendu plus de 45 minutes, oui, c’est pas un fast food et puis bon, ils sont pas étouffés par la concurrence, ça doit jouer. Je me balade un peu mais c’est calme. Au Coral Hotel, le repaire de mes compatriotes un groupe chante pour des clients à peine plus nombreux que lui, plus loin un restaurant et ensuite le noir, le calme… On doit s’ennuyer vite ici quand même, loin de la ville avec si peu d’animation…
Le lendemain, les choses sérieuses commencent, Je veux aller explorer le coin et j’ai besoin d’un vélo. L’établissement où je suis n’en a pas, il me conseille le Lola Bungalows mais pas de bicyclette non plus. C’est finalement un peu par hasard que la propriétaire de la GK Guesthouse me dit bonjour sur mon passage. Je lui pose la question à tout hasard. Et vous savez ce qu’on dit du hasard, il paraît qu’il fait bien les choses. Et c’est vrai ! Me voilà avec un vélo et en plus le droit de venir quand bon me semble utiliser le WIFI de la guesthouse même si je n’y dors pas. Reste plus qu’à trouver comment aller au Wat Khao Tham Marong réputé pour sa grotte. Je m’aventure d’abord sur le petit sentier qui mène à une première grotte avant de me retrouver dans la grande caverne de plusieurs chambres avec de jolies guirlandes de chauve-souris qui de temps en temps volent au-dessus de ma tête. A gauche un bouddha couché et un alignement d’autres statues. Je glisse un billet de 20 bahts dans l’urne des dons et me recueille quelques minutes. Il n’y a que moi dans la grotte. Enfin moi et quelques dizaines de petits Batmans. Un petit tour par la ville, puis Ramphuang Beach où je m’arrête manger  au Dulay Café ouvert mais qui m’ignore complètement donc je finis par partir et trouver un restaurant au décor mon classieux mais à l’accueil plus chaleureux. Je passe à côté des mangroves, traverse le pont et vais vers Bo Thong Lang. J’ai entendu parlé d’une jolie crique dans ce village de pêcheur. J’arrive d’abord sur une plage où trois pêcheurs relèvent leurs filets, un endroit assez joli mais pas propre propre. Plus loin se trouve un temple au bord de la plage. Deux moines sont allongés dans des transats, il faut dire c’est l’heure de la sieste. Et juste à côté la fameuse crique. C’est vrai que ça a bien plus de charme que les autres plages. Je me jette à l’eau mais rapidement je constate qu’il n’y a pas que des baigneurs qui flottent à la surface. Il y a aussi quelques bouteilles et sacs plastiques. Du coup, j’écourte un peu ma baignade. Vraiment dommage !

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Une grande boucle à vélo plus tard en passant par le grand port de marchandises, le village de pêcheurs de Ao Yang, devant le café Dulay qui semble avoir accepté enfin de s’occuper de ses clients, un cul de sac, une descente impressionnate et quelques mètres sur le chemin chaotique qui longe le plage me revoilà à mon bungalows. La nuit s’est cassée la binette enfin elle est tombée. Je sors pour manger. C’est encore plus désert que la veille. Même le Why not bar est fermé. Le I-Talay,  restaurant plus loin, fermé, le restaurant du Coral Resort, trop cher… C’est une fête bouddhiste m’explique le réceptionniste. Je finis par trouver de quoi me sustenter au Coco Resort un peu plus loin, c’est avec le Coral Resort, le seul endroit de Suan Luang Beach ouvert où l’on peut manger ce soir. Et il y a du monde ! Je rencontre une argentine qui n’a d’autre choix que de s’asseoir en face de moi, forte affluence oblige. Je lui file mes quelques bons plans de la journée notamment où louer un vélo et comment aller à la petite crique aux bouteilles qui flottent.
Le lendemain matin, je peux faire la grâce matinée, mon train est relativement tard et sera probablement en retard. Je me pique une tête dans l’eau. Je retrouve mon Argentine qui vient eptit déjeuner ici, le Lola Bungalows voisin n’a pas de restaurant. Pas de vélo, pas de resto, y a rien chez Lola ! 😉 Retête dans la mer. Repas de midi au restaurant de mon resort. On y mange très très bien ! Pour ceux que ça intéressent c’est le Roy Tawan House. En dessert, je commande un moto-taxi pour la gare. Mon billet pour Chumphon en poche (20 baths pour 2h de trajet), je vais déguster une part de gâteau à la Sweet Home Bakery un peu après le Rama Inn. Et hop retour à la gare. Prochain arrêt, Chumphon…

Hua Hin en coup de vent

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Un petit tour en bus local rouge à discuter avec un thaï qui visiblement ne vit pas que d’amour et d’eau fraîche. Pour l’amour, je ne sais pas mais pour l’eau fraîche, je suis formel ! Et s’il paraît que je parle aussi bien Thaï qu’un Thaïlandais bourré, je dois dire que la réciproque n’est pas tellement vraie. Je ne comprends pas tout ce qu’il dit mais on arrive à avoir une conversation. Je suis quand même content quand il descend un peu avant Cha-Am.

Une fois à Hua Hin, je presse le bouton pour signaler que je veux descendre. Je commence à bien connaître. Je ne réfléchis pas, direction, la MA Guesthouse qui en plus me trouvera la chambre la moins chère qu’elle ne m’ait jamais donnée. Un peu plus petite mais toute aussi confortable. La dernière fois que j’étais là, c’était il y a un an mais elle me reconnaît. Enfin, elle se souvient que je suis déjà venu. Le code du Wifi n’a pas changé. J’enfile mon maillot de bain et m’en vais à la plage. La mer m’avait manqué. Je traverse Poonsuk Road, une des rues de Thaïlande où je suis le plus beau. Après avoir gonflé mon ego de tous ces « Hello handsome », j’achète une glace dans un 7 Eleven (c’est un peu mon rituel quand je suis ici). Je pose mes affaires sur sable et hop, trempette dans la grande bleue. Oui, je sais, fallait attendre 2 heures après avoir mangé mon cornet mais j’ai pas eu la patience.

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Si j’ai à nouveau fait une halte ici, c’est aussi pour réparer un manque. Je ne suis toujours pas allé voir le Wat Huay Mongkhon qu’on voit pourtant sur tous les dépliants touristiques et dans les excursions proposées par les agences. Le lendemain, je traîne donc près de la gare d’où sont censés partir les songthaews blancs qui y vont mais aucun à l’horizon. J’attends devant la gare un quart d’heure puis vais manger dans un boui-boui en face. Il est que 10h mais bon le riz sauté, y a pas d’heure pour en manger. Ah non, je confonds avec un saucisson… Bref, une fois mon assiette finie, toujours pas de pick-up blanc. Je décide d’aller à l’Office de Tourisme pas très loin pour me renseigner mais c’est fermé. On est dimanche. Je traîne sur le carrefour et là que vois-je ? Un songthaew blanc. Je monte à l’arrière. Après avoir passé, coup sur coup les deux marchés flottants d’Hua Hin, la route devient plus confidentielle. On arrive enfin, l’endroit est immense. La statue du moine Luang Pu Thuat domine un grand escalier avec de part et d’autre, deux statues d’éléphants avec le même moine assis sur leur dos. Je joue au basket pièce de monnaie qui consiste à jeter un bath dans la gueule de l’animal sans qu’il ne retombe par terre. J’échoue lamentablement à mes 3 essais. J’étais meilleur avec le Fat Buddha du Wat Muang à Ang Thong. Un plus loin une rangée d’arbres factices accueillent les feuilles toutes aussi factices sur lesquelles les fidèles écrivent un vœu ou une prière. Et sur le côté de la plateforme avec l’imposante statue du moine, les gens s’agglutinent pour acheter des bouteilles d’eau de la marque Singha. C’est vrai, il fait chaud mais j’avais jamais vu les Thaïlandais aussi désireux d’acheter à boire. Et puis le prix est élevé quand même ! Je regarde d’un peu plus près les bouteilles et comprends qu’il s’agit d’eau bénite. Tout s’explique. Retour dans le songthaew blanc où je retrouve le même groupe de trois jeunes filles avec qui j’avais fait le trajet aller et retour à Hua Hin.

wat-huai-mongkhon-hua-hin

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Enfin, non, je m’arrête en route au Sam Pan Nam Floating Market, le marché flottant du kilomètre 3. Je connaissais son voisin mais lui pas encore. Et bien, il est beaucoup plus sympa ! Ici, il y a du monde. Beaucoup plus de monde ! Et des vrais bateaux de pêche. Je fais le tour, mange un morceau et reprends un pick-up pour rentrer en ville.

floating market hua hin

Petite sieste, trempette dans l’eau salée et pizza, avant d’aller au salon de massage que j’ai repéré un peu plus tôt et qui propose un nuad tao (massage des pieds) pour 180 baths quand partout ailleurs c’est 250 au moins. Logiquement, je devrais m’en mordre les doigts (de pieds si on veut continuer à rester cohérent) mais le massage est tout à fait bien et surtout après au lieu du simple traditionnel thé, j’ai droit à… Je vous le dirai dans mon prochain billet;)

Phetchaburi, Petchburi, ou Phetburi à vous de choisir…

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Pour aller dans le sud de la Thaïlande depuis Bangkok en bus, il faut se rendre, et c’est assez logique finalement, au Terminal Sud ou Saï Taï MaÏ pour les intimes. Seulement voilà, des 3 terminaux de bus de la capitale thaïlandaise, c’est le moins pratique d’accès. L’esprit aventureux et un peu près de mes sous aussi, je décide d’y aller en bus. Je prends le 511 qui pour moins de 30 baths et un trajet où il ne faut pas être pressé, m’y dépose, une heure et demie plus tard. L’endroit avait était inondé en 2011 et a pas mal changé depuis. Les guichets pour prendre un billet sont à l’étage. « Petchaburi, 100 THB ». Je croyais être dans un bus mais me voilà dans un minivan que ma grosse valise semble embêter. Les Thaïlandais voyagent beaucoup plus léger que les touristes farangs !

Pour une fois le chauffeur ne se croit pas dans un jeu de rallye sur console. Je le trouve presque lent, c’est vous dire ! Arrivé à Phetchaburi, ou Petchburi ou même Phetburi, selon votre degrés de fainéantise, mon carrosse blanc s’arrête à côté du marché. Il est presque midi, je m’installe donc à la table d’un petit restaurant sur le marché. J’attends, j’attends, personne ne vient. Ils me voient mais je crois que je leur fais peur. Pourtant, je suis gentil, moi ! Ils ne doivent pas parler Anglais et ne pas oser venir me parler. Après un bon quart d’heure à se regarder en chien de faïence, je lance un « Koh tod na krap, Gin dai mai krap ? » et un homme avec un grand sourire vient me voir et prend enfin ma commande. Il ne doit pas y avoir beaucoup de touristes ici. Le ventre plein, reste à trouver un hôtel, fidèle à mes nouvelles habitudes, je n’ai rien repéré, et commence à partir vers la montagne qui accueille le symbole de la ville. Logiquement, les hôtels et guesthouses devraient être par là. Je me rend vite compte que l’emploi du pluriel est optimiste mais fini par trouver le Khao Wang Hotel, presque au pied du mont. Un vieil hôtel, un peu cher pour la sobriété et la rusticité de ces chambres et la réception derrière sa grille fait un peu accueil de prsion mais bon, je ne suis pas là pour faire des grasses mats et puis il est juste à côté de l’attraction principale de Phetchaburi, le Phra Nakhon Khiri (Babybel, Boursin, il paraît que quand on cite des marques, il faut en dire au moins 3 à cause du CSA). J’entame l’ascension entre les singes et les panneaux qui vous encouragent à vous méfier d’eux. Pourtant, aucun ne m’aura chercher des poux dans la tête. Ils font ça entre eux ! La ballade est sympa, j’arrive au Palais Royal en partie transformé en musée. Pas le plus beau monument que j’ai vu en Thaïlande surtout dans un lieu qui se fait appeler « Parc Historique » mais pour le cadre, ça vaut le coup. C’est plus le grand chedi blanc un peu plus loin qui m’attire. Il offre une vue imprenable sur la ville et on peut se balader à l’intérieur. Y a pas beaucoup de visiteurs. C’est peut-être pour ça que j’aime bien l’endroit. Sur le mont Khao Wang (d’où le nom de mon hôtel), il y a aussi un temple encore un peu plus loin. Pas un trésor d’architecture mais il offre une vue sympathique. Je m’apprête à redescendre quand une voix m’encourage à me dépêcher la dernière rotation de la journée de la remontée (et redescente aussi du coup) mécanique est sur le point de partir. Je descends à pieds, moi, madame !
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Je continue ma promenade au pied de la montagne sans but précis et découvre un temple à la façade étonnante, le Wat Khoi. J’en fais le tour en photographiant quand une dame m’approche et se propose de m’ouvrir les portes pour me montrer l’intérieur, C’est gentil ! Au Wat Pha Non, un peu plus loin, c’est une peu l’inverse. J’entre et me recueille devant le long Bouddha couché quand je vois les moines s’activer, les lumières s’éteindre une à une. Ils voudraient me mettre à la porte qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Le soir, je me balade dans la ville, je repère un restaurant pas loin de l’hôtel où je mange un excellent repas typiquement thaï puis je pars à la découverte de la ville, la nuit. Le chedi blanc illuminé du Wat Mahathat Worawihan en point de mire. Je découvre une petite guesthouse qui a l’air sympathique et entre discuter avec la patronne. Elle m’explique avec enthousiasme qu’il y a plein de choses à voir à Phetchaburi et me les liste, carte à l’appui. Je lui promets de revenir le lendemain poser mes valises chez elle. Ce que je fais. Je suis le seul client du Sabaiee Resort. Pas très touristique, je vous dis, Phetchaburi. La chambre est belle et confortable mais le trafic m’oblige à mettre des bouchons dans les oreilles pour espérer fermer l’oeil. Le lendemain, la propriétaire me met à disposition un vélo et je pars à l’assaut des temples et du Palais Royal. Je commence par le Wat Yai Sunawaram et ses magnifiques Bouddhas, continue par le Wat Kamphaneg Laeng, sanctuaire khmer dont il ne reste plus grand chose, puis le Wat Ko Kaew Suttharam, pause déjeuner et direction le Phra Ram Ratchaniwet, le Palais Royal, quoi. Devant, un photographe de mariage avec assistant réflecteur et maquillage shoote un couple. Je visite l’intérieur et prends quelques photos malgré l’interdiction formelle (pas bien!) et remonte sur mon fidèle destrier à pédales pour aller à la Tham Khao Luang Cave, qui abrite un temple. Il y fait bien frais en ce milieu d’après-midi, c’est agréable. Et puis l’endroit me plaît bien même si mon arrêt au petit guichet des renseignements avant d’entrer dans le gouffre m’apprend que je n’aurai pas la chance d’avoir le rayon de soleil qui pénètre dans le temple par un puits de lumière et qu’on retrouve sur les plus fameuses photos de ce dernier. Tant pis…

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Une bien belle surprise que cette ville de Phetchaburi, riche en temples intéressants. Il y a très peu de touristes étrangers et donc très peu de guesthouses et hôtels à Phetchaburi. Je n’y suis pas allé mais il y a deux plages à une quinzaine de kilomètres de la ville. Pour la plage, je verrai à Hua Hin où je compte faire une rapide étape.

Phrae… Partez !

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Je ne sais pas pourquoi mais j’ai des envies de bord de mer et décide donc de retourner sur Bangkok pour attaquer la partie Sud de mon programme prévue normalement plus tard. Difficile de résister à  l’appel du large. Redescendant sur la capitale, je décide de m’arrêter à  Phrae. Le Lonely Planet, décrit la ville comme pleine de charme et m’a donné envie.
Première constatation, c’est pas ici qu’il faut faire ce qui est devenu une habitude pour moi à  savoir partir à  l’aveuglette chercher un hôtel. Il y a très très peu d’hôtels à  Phrae. Je finis donc par essayer de trouver un de ceux indiqués dans le guide. La ville n’est effectivement pas touristique du tout ! Pas de TAT office, pas de police touristique, pas de carte à  la station de bus, sauf celle affichée que j’ai hésité à  arracher mais bon ça se fait pas alors je l’ai juste photographiée. Mais heureusement mon hôtel, que j’ai fini par trouver grà¢ce à  ma mémoire visuelle digne des plus grands espions capable de retenir une carte dans ses moindres détails, en a une. Mes affaires posées, je me fais un circuit pour découvrir les temples dans la vieille ville.

Rue de Phrae

Wat Luang Phrae Thailande

Après le Wat Luang dont le musée est fermé, il est tard, faut dire, j’entends du bruit et me dirige dans la direction de la musique ? J’arrive rapidement devant un temple d’où dépasse de l’enceinte un grand Bouddha couché qui fait face au soleil qui se rapproche de son lit. J’en déduis, à  tort, vous verrez, que je suis au Wat Phra Non (ce qui signifie temple du Bouddha couché) qui me semblait pas exactement là  pourtant. La construction semble récente, un bà¢timent est d’ailleurs loin d’être fini mais l’intérieur déjà  décoré avec un autel et une statue de Bouddha accueille déjà  des fidèles. Je lui trouve du charme à  ce petit wat et prends plein de photos ce qui attire l’attention d’un moine, le responsable du temple qui tient à  m’en faire la promotion, me révèle son nom, Wat Pong Sunan, et m’encourage à  le faire connaitre. Ben voilà , c’est fait 😉 Et c’est vrai que s’il n’a pas un passé historique lointain, il est très intéressant et agréable.

Wat Pong Sunan Phrae

Wat Pong Sunan Phrae

Wat Pong Sunan Phrae

Le Wat Phra Non est un peu plus loin donc. Je croise en chemin la Vongburi House et surtout une petite kermesse où je m’engouffre et ne passe pas inaperçu étant le seul farang. Il y avait notamment un groupe de 3 musiciens pleins d’entrain à  la joie communicative.

Phrae Thailande

Le Soleil commence à  bailler, faut que je me dépêche si je veux faire des photos du Wat Phra Non avant qu’il n’y ait plus de lumière ! Son wihaan principal est magnifique, particulièrement le jeu de toîts mais ce n’est pas lui qui abrite le Bouddha couché. Non, il se repose dans un bà¢timent bien plus modeste à  l’arrière, sur le côté. Doré, aux traits raffinés, il est magnifique et aussi compliqué à  photographier que tous les autres du pays enfermés entre quatre murs qui ne laissent que peu de recul. Pourtant, j’en ferai une bonne vingtaine de photos, jouant sur les cadrages et la profondeur de champ.

Wat Phra Non Phrae

Bouddha Wat Phra Non Phrae

Ce petit tour des temples à  Phrae est vraiment agréable, par contre pour découvrir les curiosités hors de la ville, c’est plus compliqué. Il y a bien des songthews mais ils refusent de s’arrêter pour moi . La peur de me parler Anglais probablement. Même quand je sais lequel prendre. Au bout de deux qui ne s’arrêtent pas et plus d’une heure d’attente car ils ne sont pas si fréquents, je jette l’éponge. Les rares samlaws ne me seront pas d’une plus grande aide. Bref, je fais encore un petit tour de la ville le matin suivant, le temps de voir quelques restes discret de ses remparts, de me faire percuter le bras par le rétroviseur d’une voiture qui vole en éclat sans là¢cher mon appareil photo et de voir un tout petit Thaïlandais en descendre qu’au début j’ai pris pour un enfant se confondre en excuses en faisant de nombreux wai et de visiter le temple en bois du Wat Chom Sawan, avant de prendre le bus pour Bangkok et transit sur la route de ma première étape du Sud : Phetchaburi.

P.S: oui, j’oubliais, le nom de la ville se prononce Prè sinon, le jeu de mots du titre, il marche moins bien 😉

Chiang Rai en passant par Chiang Mai

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Pour quitter Mae Hong Son, j’ai fait une folie que je n’avais jamais faite en Thaïlande auparavant : j’ai pris l’avion ! Bon, pas un gros coucou, un tout petit bimoteur d’une quinzaine de places mais quand même ! J’avoue, je n’avais pas le courage de faire 6 heures ou plus sur la route aux 1864 virages. Et puis, cet avion, sorte de minivan des airs, volait à  une altitude modérée ce qui m’a permis de pouvoir profiter du paysage mais si parfois la brume venait brouiller un peu l’image.
Arrivé sur le tarmac de Chiang Mai, car oui, du pourtant assez grand, surtout le parking, aéroport de Mae Hong Son vous avez un large choix de destinations qui va de Chiang Mai à  Chiang Mai, en passant par Chiang Mai, sans oublier Chiang Mai bien évidemment. Et deux compagnies se disputent cet immense marché, Nok Air avec ses vrais avions de ligne modèles un peu réduits et Kan Air et ses maquettes volantes. Arrivé à  Chiang Mai donc, songthaew pour le terminal des bus et hop j’embarque dans un bus pour Chiang Rai, ou j’arrive 3 heures plus tard. Persuadé que la ville doit être très touristique et qu’il doit y a avoir pléthore d’hôtels ici, je tire ma valise, dépasse le amrché de nuit qui commence et m’aventure dans les rues. Un hôtel au personnel fantôme, un bien au-delà  de mon budget, un qui se veut gruge et cool mais l’est aussi sur la propreté et la déco des chambres, puis un complet, complet, complet, et enfin le Chiang Rai Hotel vieux et asthmatique mais où je pose ma valise pour 250 bahts. Chambre avec ventilateur et chasse d’eau manuelle. Je pense que pour le prix, c’est correct mais pour parodier une pub, « ça c’était avant ! » Avant d’avoir découvert le Chat House, juste à  côté du Wat Phra Keaw qui propose au même prix une chambre bien plus jolie et confortable. Et me permettra d’aller me glisser dans le temple le matin pour la prière des moines. Il y a d’ailleurs plusieurs autres guesthouses ou hôtels à  Chiang Rai bien plus intéressantes en ratio qualité de la chambre / prix !
Côté visites, je découvre un peu tard, l’existence du petit tramway qui vous emmène gratuitement faire le tour de ce qu’il y a à  voir à  Chiang Rai enfin pas tout mais l’essentiel et me fais donc un parcours pédestre. Bon, je ne résiste pas à  l’envie de gà¢cher le suspens: les temples de Chiang Rai sont parmi les plus beaux du pays. C’est probablement la ville qui compte le plus de temples intéressants dans laquelle j’ai fait étape et j’en ai vues un paquet !. Sortant les bras chargés de cartes et prospectus du bureau de la TAT, je commence par le Wat Phra Singh. Je suis surtout en admiration devant ses toîts, par contre pour voir le Bouddha qu’abrite le wihaan principal, faudra repasser car à  8h30, il n’a pas encore ouvert ses paupières, euh pardon ses portes.

Wat Phra Singh Chiang Rai

Wat Phra Singh Chiang Rai

Le Wat Phra Keaw, qui a été l’hôte du Bouddha d’émeraude maintenant à  Bangkok, est aussi un bel édifice mais bizarrement, c’est son musée sur le côté dont l’architecture me marque le plus et les statues et objets qu’il renferme, sont superbes. Je ne vous détaille pas tous les autres que j’ai visités, ils ont tous un petit quelque chose qui m’a marqué mais vous conseille d’aller dire bonjour à  l’ immense Bouddha assis du Wat Ched Yod. Il est simplement magnifique ! Je ne sais pas je suis sous le charme de son expression ou de sa prestance mais il me plaît.

Bouddha du Wat Ched Yod de Chiang Rai

Wat Ched Yod de Chiang Rai

En dehors de la ville à  une quinzaine de kilomètres se trouve le fameux White temple ou Wat Rong Khun de son vrai nom, que vous voyez sur toutes les brochures sur Chiang Rai. Forcément, il faut que j’y aille. Et c’est assez facile en fait. Un bus local part toutes les demies heures depuis le Terminal des bus. Arrivé tôt, un peu avant 8h30, je suis loin d’être seul. C’est matinal les touristes en fait ! La visite se fait sous les ordres, ou plutôt les conseils appuyés de deux speakers qui régulent le flot des visiteurs dans le sens unique de la visite. Envie de prendre une photo au début de la petite allée qui se transforme en pont ? Move forward ! Mister keep walking ». Arrivé devant le wihan, envie de photographier l’intérieur ? « No photo ». Normalement, il n’en faut pas plus pour me faire détester un lieu mais ce temple est si original et raffiné que j’oublie bien vite cette organisation qui, j’avoue, est nécessaire tant les curieux débarquent par cars entiers en un flux ininterrompu. Et l’artiste thaïlandais à  l’origine de l’édifice toujours pas achevé et un excentrique qui me plaît encore plus quand je découvre le bà¢timent des toilettes presque aussi richement décoré que le temple mais doré lui par contre. Oui, le blanc c’est salissant !

White Temple de Chiang Rai

Bref, on ne peut pas passer à  Chiang Rai sans aller voir le White Temple, c’est fait donc je peux réfléchir à  la suite à  donner à  mon voyage en Thaïlande. Quelle sera ma prochaine étape ? Suspens…

Mae Hong Son mais y a person qui y répond

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Oui, je suis dans une phase titres qui font allusion très maladroitement à  des chansons. Décidé à  finir la route de la mort qui vire, survire et revire, je me présente à  la station de bus de Paï à  11h comme le guichetier m’avait dit. En fait, s’il n’avait pas voulu me vendre de place dans ses minivans la veille et m’avait demandé de venir ce matin, c’est pas qu’il ne les vendait pas à  l’avance comme je croyais mais que tous ces véhicules du jour étaient pleins et qu’à  11h c’est le bus local qui passe. Pris d’assaut par tous les pauvrets que les minivans n’ont pas voulu embarquer, il est littéralement bondé mais je réussis à  trouver une place assise, ce qui ne sera pas le cas d’une dizaine d’autres personnes. Les virages sont bien plus supportables dans ce bus rouge qui un peu comme moi à  vélo l’avant-veille est en surrégime dans les montées ou il fait presque du surplace. Du coup, pas de repas rendu avant la fin de la digestion.
Le terminal des bus de Mae Hong Son est tellement vide qu’on se demande presque s’il est ouvert. Il faut dire qu’il n’y a que peu d’arrivées et départs par jour et qu’il est du coup surdimensionné (son aéroport aussi mais j’y reviendrai). Installé dans un petit bungalows en face du lac, je suis idéalement placé pour aller voir les deux temples non-perchés les plus emblématiques de la ville et sa Walking Street, son marché de nuit, quoi, dans une rue qui donne sur le lac et continue sur une partie du bord de ce dernier. Après un tour des temples ou je découvre un étonnant bouddha de plusieurs mètres de haut en osier, je dîne donc assis en tailleur devant une petite table basse face au lac ou se reflètent le Wat Chong Kham et le Wat Chong Klang illuminés. Et hop au dodo.

Mae Hong Son

Le lendemain matin, mon objectif c’est le Wat Doi Kong Mu perché sur sa montagne. Un petit tour dans son homologue installé au pied de la colline, le temps de me faire accueillir pas des chiens pas très amicaux, j’entame l’ascension par le chemin qui serpente sur la colline et alterne marches et sol plat mais montant. Et le voilà  avec son chedi blanc qui se tient devant moi. Je fais le tour, monte derrière jusqu’à  un petit temple avec un Bouddha debout. Je me faufile dès que je vois un coin dégagé pour profiter de la vue. Puis, je redescends.

Wat Doi Kong Mu Mae Hong Son

Wat Doi Kong Mu Mae Hong Son

Vue sur Mae Hong Son

Visite du Wat Phra Non et son Bouddha couché mais surtout ces vestiges d’un vieil escalier maintenant impraticable qui semblait permettre d’accéder au Wat Doi Kong Mu quand il n’était pas éboulé comme aujourd’hui. Reste les deux impressionnantes statues de Singha en pierre. Je crois que c’est probablement mon chouchou à  Mae Hong Son même si son Reclyning Buddha, en revanche, est un peu décevant. Je vous passe les visites des autres temples bouddhistes de la ville que vous découvrirez par vous-mêmes mais ne peux m’empêcher de vous dire mon émerveillement devant le Bouddha du second bà¢timent du Wat Hua Wiang et ma frustration de photographe de le voir en cage et si mal éclairé.
L’après-midi, sur un mountain bike à  vitesses, je veux aller voir le village Shan. Un peu au hasard, attiré par la vue d’une rizière, je le lance à  un moment sur une route qui part à  gauche. Le paysage est magnifique. Vert émeraude des plats de riz et reflets dans l’eau avec en arrière-plan les montagnes et le ciel bleu. Après avoir fait quelques clichés, je retourne sur la route du village que je parcours à  vélo en excitant la curiosité des villageois croisé surpris de voir un farang dans leurs rues. Je visite le temple et grimpe la colline en face qui accueille son annexe moins en proie au vertige. La montée est abrupte, je la fait à  pieds en poussant ma monture. Arrivée au sommet, les ouvriers et bonzes qui s’affairent à  la construction, car oui, c’est un chantier là -haut, s’amusent de me voir là , l’air de dire « Mais y a rien à  voir ici ! Il s’est crevé à  monter pour rien le farang ! ». Et c’est ce que je pense au début mais, je décide de quand même faire un tour du chantier et notamment du chedi. Et il est assez avancé en fait, c’est surtout son revêtement qui lui manque. Et plus, je le regarde, plus je le trouve photogénique. J’en ferai une vingtaine de photos. Je reviendrai le voir achevé, promis !

Mae Hong Son riziere

Mae Hong Son Province

Retour en ville, je rends mon vélo et repars m’installer au bord du lac à  une petite table basse pour dîner pour un euro. J’ai déjà  mes habitudes maintenant !

Reste cool baby sinon j’te dirais Paï Paï

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Après cette semaine passée à  Chiang Mai à  apprendre à  devenir une parfaite épouse thaïe qui sait cuisiner et parler la langue, il est temps de quitter la ville et ses remparts pour continuer mon voyage en Thailande. Direction Paï. La route qui y mène est mythique avec ces 700 et quelques virages en à  peine plus de 100 kilomètres. Ils en font même des T-Shirts. Et ils devraient remettre un diplôme à  ceux qui l’ont fait en minivan et ont gardé le contenu de leur estomac car ça c’est un vrai exploit. Une prouesse qu’un tiers des passagers n’aura pas accomplie. Moi, je m’en sors bien mais il n’aurait pas fallu que ça dure encore des heures (comme c’est le cas si on va jusqu’à  Mae Hong Son).
Une fois dans cette petite bourgade perchée dans la montagne avec peu de voisines, un autre défi commence : trouver les quatre ou cinq chambres, huttes, bungalows, n’importe encore libres. Cinq, je ne suis même pas sà»r d’exagérer. Après une bonne douzaine de mines défaites de gérants dans l’impossibilité de m’héberger ou d’autres moins causant affichant « Full » sur leur devanture, je m’assois par terre et tire mon arme secrète de mon sac : mon ordinateur avec ses listings d’hébergements. Pas le temps de saisir mon mot de passe qu’une petite voix, me demande si je cherche une chambre. Car il lui reste un bungalow. J’aurais fait 10 mètres de plus, je tombais sur son petit resort. 3 minutes après avoir enregistré et obtenu la clé, un couple demande un toît, mine défaite de la propriétaire, c’était le dernier disponible. Les hôtels à  Pai ne connaissent pas la crise.
Vous l’aurez compris malgré sa difficulté d’accès –il y a aussi une piste d’atterrissage avec un vol Chiang Mai – Pai par jour dans les tout petits coucous de Kan Air pour ceux qui sont virageophobes- Pai est très touristique. Il y a clairement plus de farangs dans les rues que de Thaïs. Normalement, je devrais détester mais il y a une ambiance qui me plaît. Le décor faut dire est superbe avec ces montagnes alentours, la petite rivière et les ponts en bambou. Ici pas de grands hôtels tout modernes, des complexes de huttes parfois très très simples, d’autres plus sophistiqués, des petits hôtels et guesthouses, quelques bungalows en dur dans quelques jardins. Ils semblent que les clés du tourisme soient encore pour l’essentiel dans les mains des habitants. Et c’est probablement, la recette du succès de Paï outre ses atouts naturels.

Pai Thailande

Thailande Pai

Pai ba,boo bridge

Le soir, les deux walking streets s’animent et proposent à  manger, boire et bien évidement toutes sortes de produits, plus ou moins artisanaux, à  acheter en souvenir. Le chedi du Wat Klang s’illumine et l’homme de paille de Paï sort de sa tanière pour se faire photographier avec les passants. Le Soi 1 ou se concentrent les bars et restaurants accueille ceux qui veulent se poser à  une table. Cuisine thaïe et large choix de plats plus occidentaux comme les très prisés burgers maison de Burger Queen. Une fois, couché dans mon bungalow avec ventilateur, je me dis que je ne devrais pas avoir trop chaud. Excellent pronostic puisqu’en cours de nuit, je me suis réveillé pour enfiler mon gros pull en laine. Brrrr… Fait froid la nuit ici ! Et le matin avant 10 heures aussi. Frais et pimpant mais surtout frais donc, je m’élance sur les routes avec le vélo de ville loué à  mon resort. Direction le Wat Mae Yen qui parait-il offre une belle vue et est à  2-3 kilomètres. Je laisse mon véhicule au bas du petit escalier de pierre qui se dresse jusqu’au temple et hop, j’entame l’ascension. Un peu avant les 20 dernières marches, je croise la route qui en fait mène au temple sans nécessité de grimper cet escalier. Mai pen rai. Je continue à  pieds. Et c’est vrai que le point de vue est sympathique. Le temple lui n’a rien d’exceptionnel si ce n’est sa tranquillité et dans quelques mois, son grand Bouddha pour l’instant en construction sur la colline à  côté et auquel je vais rendre visite par un sentier qui n’en est pas un mais est probablement le passage qu’empruntent les ouvriers.

Pai Wat Mae Yen

Wat Mae Yen Pai Thailande

L’après-midi, ambitieux, je me suis prévu un circuit, Wat Nam Hoo , village chinois puis village Lisu tout à  côté et enfin Mo Paeng Waterfall. Bilan avec un tel vélo qui dès que la route grimpe d’un pourcent fait presque du surplace malgré mes efforts appuyés, j’arrive au temple en nage et me jette sur le stand qui propose des fruits shakes et après une pause sirottage de jus de pastèque frappé (aucun fruit n’a été blessé pendant cette séquence… euh en fait si, au temps pour moi), je visite ce temple sans un grand intérêt architectural non plus. C’est sa statue de Bouddha d’où se serait écoulé de l’eau qui le rend fameux. On repart avec une nouvelle stratégie, maintenant quand ça monte, je descends et continue à  pieds, jusqu’à  ceux que la route soit plus clémente. Le village chinois n’est pas très loin. La seule partie vraiment traditionnelle est plus un éco-musée qu’un village. Tout à  été reconstitué et sent le neuf. Pas d’à¢me si ce n’est une à¢me de commerçant avec boutiques de souvenirs et restaurants. Bref, je repars assez vite. Le village Lhisu est tout à  côté mais je ne le vois pas. J’ai bien croisé l’une ou l’autre personne en costume traditionnel mais pas plus que sur la route à  scooter. Arrivé à  un croisement, je vois un panneau indiquant la cascade de Mo Paeng à  2 km. Youhou, c’est pas loin. Mais au bout d’un quart d’heure, je me demande combien de kilomètres français fait un kilomètre thaï. Une jeune fille me fait le geste de fumer avec les doigts. Je lui réponds en thaï que je ne fume pas. Elle insiste, moi, aussi. Un peu plus loin, même scène, mais je comprends qu’en fait ce que je prenais pour une demande est une offre que je décline. Bon, je suis crevé et la route grimpe encore. Tant pis, je laisse tomber, demi-tour. Et quel pied, c’est presque que de la descente. Plus de 3h pour monter (avec les pauses visites), 30 minutes pour redescendre.
Le lendemain matin, balade dans la campagne du côté de la rivière des complexes de bungalows en bambou, visite du Wat Klang qui réserve une jolie surprise dans un bà¢timent derrière son chedi. Deux Bouddhas sculptés dans des troncs massifs. Et l’après-midi, parce que je n’aime pas resté sur un échec, je loue les services d’un moto-taxi pour m’emmener à  la Mo Paeng Waterfall. Et découvre que j’ai bien fait de renoncer, car il me restait encore du chemin pour l’atteindre. Pas la plus belle cascade de Thaïlande c’est sà»r mais elle ponctue bien une balade en scooter (en vélo aussi si vous n’êtes pas mort d’épuisement en route).

Chiang Mai, cours toujours !

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Je ne sais pas si c’est parce que le Flower Festival Festival a commencé ce matin ou si c’est la proximité du Nouvel Chinois, le week-end prochain ou encore le succès du film chinois Lost In Thailand qui a paraît-il fait exploser le tourisme du Pays du Matin Calme ici mais je n’ai jamais connu la ville avec autant de touristes dont beaucoup de Chinois effectivement, les Français arrivant bien placés. Je vais de guest house avec panneau « FULL » en guest house qui a « No Vacancy ». Toutes les pensions de Chiang Mai sont pleines à  craquer ou quoi ? Lassé, je vais au Sumit Hotel, plus fonctionnel que coquet mais qui a toujours de la place. Ouf, me voilà  enfin logé ! D’autant plus heureux que j’ai prévu de rester une semaine ici et de prendre 3h de cours de thaï par jour avec une prof particulière.
La fin d’après-midi arrive, je vais dans le coin du carré de la vieille ville qui se transforme en immense marché pour les 3 jours de la Fête des Fleurs de Chiang Mai et me fais mon petit menu au fil des stands. Je m’installe à  une table ou se trouvent déjà  une Thaïlandaise et sa fille à  qui je demande en thaï si je peux m’asseoir là . Pas que je veux particulièrement me socialiser mais il y a peu de places libres. Le lendemain, lever aux aurores, le défilé des chars fleuris commence à  8h, heure officielle. A 10h30 pétantes donc s’élancent depuis le pont Nawarat les premiers figurants en costumes et les carrosses floraux. C’est peu la cohue pour faire des photos. Je décide d’aller plus loin que la ligne de départ officielle dans la rue après le pont. Beaucoup moins de monde, plus agréable pour photographier même si du coup, les équipages sont au repos ou en pleines retouches maquillages. Je passe l’après-midi dans le parc Nong Buak Hat transformé en fête foraine avec stand de massage sur la pelouse sous le plus grand arbre du parc. Pas le meilleur massage que j’ai eu mais pour le cadre, ça vaut le coup et y avait même une petite file d’attente.

Chiang Flower Festival

Chiang Flower Festival 2013

Kermesse Flower Festival

Fete des Fleurs Chiang Mai

Les jours suivants sont plus studieux, j’ai tous les jours sauf le mercredi que j’ai gardé de libre, 1h30 de cours de thaïlandais le matin et 1h30 l’après-midi. Avec Khru Lah (khru signifie enseignant en thaï) que j’aurais vite fait de surnommer Cruella tant c’est une prof à  l’ancienne intransigeante, désagréable presque parfois et elle le reconnaît elle-même. Lors de l’avant dernier cours, elle me dira qu’elle est méchante avec tous ses élèves que ce n’est pas juste moi. Et c’est vrai qu’on s’habitue et que c’est une bonne façon de tester sa motivation. Après les premiers cours, je galérais avec les différentes intonations, mon point faible en thaï, mais on me comprend quand même. Aussi bien qu’un Thaïlandais bourré me dira-t-elle. C’est déjà  ça ! Et disons-le, elle ne m’aura pas dessaoulé. Faut 6 mois pour plus avoir la gueule de bois, il paraît. Du coup, je suis un peu perplexe, je ne sais pas s’il est judicieux de recommander Ajaan Lah –elle a insisté pour que je l’appelle comme ça, ajaan étant le terme pour les profs d’université bien qu’elle signe elle-même tous ses docs, mails, cartes de visite Khru Lah– stakhanoviste des cours de thaï s’il en est avec 12 heures de leçons par jour, 7 jours sur 7 et juste une demie heure pour manger.
J’aurais utilisé « mon jour de repos » pour aller au Doi Suthep et visiter les très inintéressants villages hmongs proposés depuis là -haut. Découvert d’autres temples dont un ou se tient Donald mangeant une soupe de nouilles, fait un tour au marché de nuit trop commercial et tourné vers les touristes pour moi, manger dans les temples de la Sunday Walking Street, pris des cours de cuisine thaïe (à  l’Asia Scenic Thai Cooking School) et mangé le meilleur repas que j’ai fait en Thaïlande depuis des années. Et c’est moi qui l’ai fait ! Reste l’angoisse de savoir si quand je recommencerai les recettes chez moi, ça sera aussi réussi… Bref, il est temps d’aller à  Paï maintenant.

Lampang et ses jolies filles…

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… enfin, selon un expert rencontré à  Phitsanulok 😉 Dans le bus 155, celui qui m’avait amené la veille depuis Phitsanulok, je regarde de la fenêtre l’entrée du Parc Historique de Sukhothai devant lequel il passe comme pour me donner l’occasion de lui dire au revoir. En fait, c’est pour charger de nouveaux passagers mais laissez-moi mes illusions. La station de bus de Lampang comme sa gare d’ailleurs sont assez excentrées. Du coup, moi qui avais choisi ma guesthouse à  Lampang proche du temple le plus intéressant à  savoir le Wat Phra Kaew Don Tao, j’ai payé 150 baths pour m’y rendre en taxi. Enfin, en songthaew jaune qui est en fait un bus mais joue les taxis dés que c’est possible car c’est plus lucratif.
L’Akamsiri Home ou j’élis domicile propose de chambres climatisées assez grandes et coquettes avec un joli sens du détail notamment dans la salle de bain même si je suis persuadé qu’il y a moyen de trouver moins cher. Le petit restaurant à  côté par contre est excellent. La nourriture est délicieuse et le cadre de son petit jardin très agréable le soir. Evidemment on est plus dans les 80-100 baths le plat mais qu’est-ce que c’est bon. Notamment les croquettes de poulet grillées et la sauce au citron. Je serai prêt à  retourner à  Lampang que pour ça ! Mais avant de dîner, j’ai pris le temps de visiter quelques temples. Et notamment le superbe Wat Phra Kaew Don Tao avec son escalier aux deux nagas, son chedi blanc qui se dore à  sa moitié supérieure.

Temple Wat Phra Kaew Don Tao Lampang

Wat Phra Kaew Don Tao Lampang

Le lendemain, je vais voir le Wat Phra That Lamphang Luang, le temple le plus illustre du coin mais qui est à  Ko Kha, à  une vingtaine de kilomètres de le Lampang. C’est ma guesthouse qui m’aura expliqué ou prendre le songtheaw qui y va. Les 3 derniers kilomètres étant forcément à  faire en moto-taxi et coà»tent deux fois plus chers que les 18 premiers. Un escalier avec deux nagas aussi, un mur d’enceinte, un wihaan principal en bois malheureusement en travaux mais je reste impressionné par l’endroit. Son grand chedi bien sà»r, l’autre wihaan, et le tout petit bà¢timent ou si l’on ferme la porte et déploie le drap qui s’y trouve, l’image à  l’envers du temple s’y forme par un trou dans la porte. J’en avais entendu parler mais si un thaï ne m’avait pas appelé pour me montrer, je serais probablement passé à  côté. Me demandez pas de photo par contre parce que c’est quasiment inphotographiable tant c’est sombre. Après un repas au marché en face du temple et re-moto-taxi et re-songthaew, je me balade à  vélo dans Lampang et sa rivière et c’est très agréable.

Wat Phra That Lampang Luang

Wat Phra That Lampang Luang

Temple Wat Phra That Lampang Luang

Lampang THailande

Mais je ne m’attarde pas trop, le Flower Festival de Chiang Mai m’attend… Enfin, j’espère. Ca commence demain.

Phitsanulok et Sukhothai en 2 jours

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Ce matin, j’attrape un songtheaw sur la route derrière le Phra Kan Shrine. Je sais qu’il m’emmènera à  la grande à  côté de la station de bus. J’ai déjà  fait le trajet hier, je commence à  connaître. Par contre lui me demande 10 baths contre 8 la veille. A peine le temps de dire ouf que je suis déjà  dans le bus qui quitte les lieux 5 minutes plus tard.
A Phitsanulok, je loue les services d’un cyclo-pousse pour 50 bahts pour me ramener dans le coin de la gare ou se trouve la plupart des hôtels et guesthouses de Phitsanulok. Sans trop d’imagination, j’avoue, je m’installe à  Lithai Guesthouse même si j’ai trouvé quelques adresses sympas dans mes pérégrinations dans la ville pour un chouillat moins cher dans des établissements au personnel plus accueillant -oui, le sourire et la chaleur humaine c’est pas trop dans leurs habitudes à  la Lithaï -mais beaucoup moins doué en Anglais. Je suis venu visiter plus en détails le Wat Yai (tout le monde l’appelle comme ça et j’ai la flemme d’écrire son nom complet) et je me rends compte que j’avais raté des choses la dernière fois notamment dans les cours carrées une collection de statues plus ou moins entières très intéressante. Visite du Wat Ratburana juste en face dont je ne connaissais jusque là  que le chedi et qui vaut qu’on y fasse un petit tour. Ils ont un centre de massages aux prix plus que compétitifs par rapport aux salons des rues voisines et un savoir traditionnel affiché et confirmé en pratique. La déco est un peu sommaire par contre ! Mais bon, c’est pas un spa, on reste dans l’enceinte d’un temple. Le soir, déçu par le marché de nuit qui refuse de démarrer tant qu’il reste le moindre rayon de soleil et qui est assez peu animé côté restauration, probablement qu’il ne prend toute son ampleur que les week-ends, je mange au bord de la rivière dans un des seuls restos ouverts.

Phitsanulok Wat Phra Si Ratana Mahatat

Wat Phra Si Ratana Mahatat statues

Le lendemain matin, avant de prendre le bus pour Sukhothai, saut à  la Buddha Factory, qui me laisse me balader parmi les ouvriers sans essayer de m’attirer dans sa boutique malgré que mon côté photographe intrusif. Je repartirai quand même avec une petite statuette de Bouddha debout et deux petites amulettes. Je m’y suis envoyé tout seul dans la boutique ! Le chauffeur de samlow qui me ramène à  la station de bus a envie de discuter. Avec le bruit de la circulation, c’est un peu compliqué de se comprendre d’autant plus qu’on mélange thaï et Anglais mais quand il entend que je vais aller à  Sukhothai, puis Lampang, et enfin Chiang Mai, il me dit : « Lampang, lady beautiful. Chiang Mai, lady beautiful ». J’en déduis que les habitantes de Sukhothai sont moches. Tant pis, j’irai voir les temples à  la place !

Buddha Factory Phitsanulok

A Sukhothai, un peu en pèlerinage, mode revival du passé, je me pose au Garden Home dans le bungalow le plus au fond de leur jardin, bien au calme. Et je file directement prendre le vieux bus à  la galerie passagers en bois pour la vieille ville, enfin pour le Parc Historique de Sukhothai. Les règles du jeu ont un peu changé. On ne peut plus louer de vélos à  l’intérieur et doit les prendre aux loueurs juste devant et payer 10 baths ensuite pour pouvoir rentrer avec dans chaque secteur. Plus de ticket unique pour les 3 parties non plus. Annulé par le gouvernement. Maintenant, c’est 100 baths pour la partie centrale, 100 pour celle du Wat Si Chum (on peut dire 100 baths pour le Wat Si Chum parce que le contrôle et la vente des billets se fait à  l’entrée de ce temple uniquement) et 100 pour la partie dite « forrestière » ou se trouve le Wat Saphan Hin et son Bouddha debout sur sa petite butte. Temple qui manquait à  on palmarès et que j’ajoute donc cette fois. Là  encore, ses voisins de secteur sont beaucoup moins intéressants. Et je comprends mieux qu’avec les tarifs actuels, l’immense majorité des visiteurs se contente de la partie centrale qui pour le même prix est beaucoup plus intéressante que les deux autres. Même si j’ai un gros faible pour le Wat Si Chum quelque soit le prix d’entrée. Bizarre cette nouvelle politique de prix…

Sukhothai Bouddha

Parc Historique de Sukhothai

Wat Saphan Hin Sukhothai

Je finis la journée par un dîner au marché de nuit avant de continuer demain sur Lampang. A moi, les jolies filles !!!

Un Bouddha et des hommes

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Tout petits les hommes… Bon alors, pour aller à  Ang Thong, c’est pas tout à  fait à  la station de bus qu’il faut aller mais à  l’arrêt des minivans derrière le marché juste à  côté. Heureusement que je parle un peu thaï parce que sinon, le monsieur du guichet d’information du Terminal des bus et moi on aurait mis longtemps à  se comprendre.
45 minutes de trajet et 50 bahts plus tard, je suis déjà  en train de négocier avec un chauffeur de tuk-tuk pour qu’il m’emmène au Wat Muang à  une quinzaine de kilomètres selon lui. Il veut m’y attendre pour me ramener et me demande un prix que je trouve élevé. Parce que je ne veux pas avoir à  compter mon temps là -bas et parce que j’aime jouer, je lui demande de m’emmener simplement, je me débrouillerai pour revenir. Il insistera bien une fois au temple ou effectivement aucun de ses confrères ne se trouvent mais je lui confirme qu’il peut prendre congé. Peut-être 30 secondes plus tard une jeune femme avec son fils qui avait écouté nos échanges me propose déjà  de me ramener avec elle… à  Ayutthaya par contre. Chaque chose en son temps, je visite, fait les photos du Bouddha et des gens en dessous et on verra comment repartir ensuite. Au pire, je suis dans un temple, ils m’accueilleront pour la nuit 😉

Wat Muang Ang Thong

Ce qui m’a attiré ici ce sont des photos de gens sur la pointe des pieds qui touchent le bout des doigts de la main de la statue et paraissent infiniment petits en dessous. J’ai trouvé ça insolite et amusant et le photographe que je suis avait envie d’avoir lui aussi des photos de ça que c’est lui qu’il les a faites. Du coup, j’ai passé beaucoup de temps à  attendre d’avoir les bonnes conditions en terme de nombres de gens, de dispositions, de ce qu’ils font, de leur attitudes, jusqu’à  avoir quelques photos qui me satisfassent vraiment avant d’aller découvrir le reste de ce vaste temple puis de revenir photographier la main et ses visiteurs. Outre plusieurs bà¢timents, il y a beaucoup d’ensembles de statues dans le jardin et une partie déroutante avec deux immenses fantômes et des scènes de tortures et de cruauté assez explicites au milieu desquelles les enfants jouent comme si c’était Mickey, Donald et compagnie qui étaient représentés.
J’achète à  manger et boire à  un des stands dans le temple puis vient le moment de repartir. Effectivement, ni tuk-tuk, ni moto-taxis , rien. Il m’avait pas menti mon chauffeur de l’aller. Je décide de rejoindre la grande route à  500m, me disant que probablement voyant un farang en perdition, des bonnes à¢mes me proposeraient de me ramener à  la station de bus. Mais non. Sur la grande route, un garagiste me voit et me demande ce que je fais là . Il m’indique quel van arrêter pour retourner à  mon point d’origine. Et ça coà»te que 20 baths. Je descends à  la station de bus, un échange de sourire avec le chauffeur de tuk-tuk de ce matin, l’air de lui dire « T’as vu, je suis revenu ! » et un chauffeur de minivan me crie « Lopburi ? ». J’étais le dernier passager qui manquait à  sa cargaison.
Une belle journée, avec des photos impressionnantes, un temple certes très récent mains intéressant et puis c’est aussi ça la Thaïlande des temples qui sortent de terre tous les jours et certains de plus en plus gigantesques. Et celui-là  a le plus grand Bouddha assis du pays avec 95 mètres. Qui dit mieux ?

Lopburi, des singes et des temples

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Je suis un peu en mode express car je n’ai qu’une semaine pour arriver à  Chiang Mai pour assister au Flower Festival donc mon arrêt à  Lopburi sera bref. Je viens notamment visiter le Palais Royal, fermé les lundis et mardis donc les jours ou j’étais ici la dernière fois.

Palais Roayal lopburi

La Noom Guesthouse n’a plus de place, je dormirai donc au Nett Hotel. Une fois enregistré et mes bagages déposés, je file direct au Phra Narai Ratchaniwet, juste derrière. Je dois dire que pour un ancien palais royal, je m’attendais à  un peu plus de faste. Pas que l’endroit ne soit pas plaisant mais ça devait appartenir à  un roi modeste ou timide. Un peu frustré quand même, je décide d’aller visiter le Wat Phra Si Rattana Mahathat que je photographie sous toutes ses coutures. Voilà , mon appareil photo et moi revivions. Je peux retourner me doucher et sortir manger au marché de nuit près de la voie ferrée.

Lopburi templr

Wat Phra Si Rattana Mahathat Lopburi

Le lendemain, à  8 heures, je suis au Prang Sam Yod, j’espère bien que les singes ne sont pas du matin pour pouvoir parcourir et photographier un peu l’endroit tranquille. Pari presque gagné mais quelques jeunes primates s’accrocheront quand même à  mon pantalon, un, m’utilisant même comme tremplin pour monter sur un mur. Apparemment, j’avais la taille idéale et j’étais bien placé.

Lopburi Prang Sam YodWat Phra Si Rattana Mahathat
J’avais remarqué sur le plan que m’avait donné le staff de l’hôtel, que Lopburi n’était pas loin de Ang Thong, une ville dont j’avais retenu le nom pour avoir vu des photos de son impressionnant Bouddha assis. J’avais alors demandé, photo récupérée sur internet avec nom du temple à  l’appui, comment y aller. Comme dans un jeu télé très connu ou on peut gagner plein d’argent, le gars perplexe, avait utilisé son joker « appel à  un ami » et je ne sais pas qu’il a appelé mais apparemment la personne connaissait son affaire. Me voilà  donc en route pour la station de bus. Wat Muang de Ang Thong, j’arrive !